En Tunisie, le Premier ministre Hichem Mechichi a écarté toute idée de reconfinement du pays, malgré une reprise des contaminations au coronavirus.
Les vols internationaux ont repris le 27 juin, alors que les élèves sont de retour en classe depuis la semaine dernière, après six mois sans cours.
Pour Haider Dridi, 13 ans, il sera compliqué de se remettre à niveau.
« Je suis inquiet parce qu’en septième année, nous n’avons pas bien étudié et je n’ai pas tout compris. Je suis inquiet de ne rien comprendre. En septième année, nous n’avons pas étudié pendant le troisième trimestre, ce qui est important« .
Sa mère, Maherzia, espère pour sa part qu’il pourra vite reprendre le rythme de l’école
« Ils se sont habitués à veiller tard, à rester sur le portable ou la tablette. On espère que les enseignants seront à la hauteur et sauront les ramener au rythme de l’école. On espère que ça ira pour les enfants, car après ces six mois ils ont oublié beaucoup de choses du programme scolaire« .
Aspect sociétal
Écoles fermées, accès à Internet limité… Le confinement est loin d’avoir facilité l’éducation des enfants à travers le monde. Et selon la psychologue Mariam Boudali, l’école n’a pas qu’un rôle académique. « L’enfant apprend à lire et à écrire certes, mais il apprend aussi à s’intégrer parmi ses pairs, à jouer et à vivre dans une mini-société qui est sa classe. Donc effectivement le confinement en général et la déscolarisation peuvent bouleverser non seulement l’apprentissage de l’enfant mais je dirai même son bien-être et sa vie. »
Au plus fort du confinement, 1,5 milliard d’écoliers ont été touchés par les fermetures d’écoles. Selon l’UNICEF, les répercussions pourraient se faire sentir dans les économies et les sociétés pour des décennies.
Source : africanews