L’enseigne suédoise Polestar vient de dévoiler un concept de coupé-cabriolet électrique. Baptisé O2, il a la particularité d’intégrer un drone capable de se déployer alors que la voiture est en mouvement. Et pourquoi pas ?
Soulignons qu’il ne s’agit que d’un concept dont l’avenir n’a rien de sûr. Si l’intérêt du drone nous semble difficile à cerner, l’engin doit figurer l’avenir de la marque.
De l’aluminium et du recyclage
C’est en tout cas ce qu’affirme Thomas Ingelath, le P.-D.G. de Polestar, déclarant que « la Polestar est la voiture phare de notre marque. Elle ouvre la porte de notre chambre secrète vers un potentiel futur ».Le dirigeant ajoute : « C’est un avant-goût de que nous pouvons designer et concevoir avec le talent et la technologie dont nous disposons en interne ».
Sous le capot, peu d’informations sont connues au sujet de ce véhicule dont le nom doit évoquer une bouffée d’air frais pour la marque. A priori, ce n’est pas sur la motorisation ou l’autonomie que Polestar veut attirer l’attention. Son O2 repose sur une plateforme en aluminium ne comprenant ni rivetage, ni soudure. Les différents éléments sont uniquement collés.
À l’intérieur de l’habitacle, la plupart des composants souples, comme la mousse ou les textiles, sont faits à partir de polyester recyclé. Polestar exprimerait ainsi son envie de se rapprocher d’une production plus circulaire. Et c’est ce que l’enseigne souhaite que l’on retienne.
Dans sa forme, l’O2 n’est pas sans rappeler le Polestar Precept , un concept finalement entré en production et devenu le troisième modèle de l’enseigne. On ne peut pas non plus s’empêcher de penser à la Polestar 5, la berline prévue pour 2024.
Un drone sous le capot
Les informations restent également assez vagues à propos de ce fameux drone. On sait toutefois qu’il pourra se déployer même si le véhicule est en mouvement, et qu’il pourra le suivre jusqu’à une vitesse de 90 km/h. Les films ainsi réalisés pourront ensuite être édités et partagés depuis le véhicule, qui comprend un écran central de 15 pouces. Développé en partenariat avec la société Aerofugia, le drone se range derrière les sièges lorsqu’il ne sert pas.
Besoin de niche s’il en est, l’initiative semble d’abord destinée à partager des expériences de conduite sur des tronçons bien choisis. Malgré le manque de précisions à ce jour, il faut admettre que la Polestar O2 reste agréable à regarder. Après le Precept, l’O2 pourrait lui aussi devenir une réalité, même si son drone devait finalement lui être retiré.