Avec les Corsa-e et Mokka-e au catalogue, Opel avait déjà entamé sa transition électrique dans des temps de passages acceptables. La marque du groupe Stellantis veut aller plus loin et surtout plus vite en électrifiant l’ensemble de sa gamme avant 2028. Pour y parvenir, il convient d’apporter la fée électricité à deux véhicules qui en sont toujours dépourvus : le Crossland et l’Insigna. Ce sera chose faite dès 2024, puisque ces deux références du catalogue rejoindront la future Manta dans l’offre d’Opel.
La première à faire son apparition sera sans doute la Crossland électrique, proche cousine de la Citröen C3 Aircross avec laquelle elle partagera une plate-forme commune, la CMP. Il y a fort à parier qu’Opel reprendra également le même groupe batterie/moteur pour proposer un véhicule « abordable » doté d’une batterie de 50 kWh et d’un moteur de 100 kW (136 ch). Son arrivée est prévue au début de l’année 2024.
Opel pour inaugurer la plateforme STLA ?
Les informations sont plus floues concernant l’Insigna, dernière Opel basée sur la plateforme GM et dont le successeur marquera définitivement la fin d’un cycle. Une chose est certaine : il y a aura une nouvelle Insigna et elle sera électrique. Mais sur quelle plate-forme ? À en croire les derniers bruits de couloir chez Stellantis, la berline d’Opel pourrait être l’une des premières à inaugurer la plate-forme STLA Large du groupe, ce qui repousserait son arrivée à la fin 2024.
Enfin, il reste la Manta, futur véhicule star de la marque et qui a déjà donné lieu à un concept car remarqué. La version finale de la bête sera sans doute un grand SUV du segment D, lui aussi basé sur la plate-forme STLA. En revanche, il ne faut pas s’attendre à voir un bout du Manta avant 2025, au plus tôt. En attendant ces trois nouvelles références électriques, Opel misera beaucoup sur la version zéro émission de l’Astra qui doit prendre la route en fin d’année.
Source : 01net