TIC

Technologies / «Le métavers existe déjà il n’a juste pas été connecté»

Publié

sur

Le spécialiste des puces graphiques Nvidia espère meubler son «omniverse» grâce au contenu créé à l’aide de Blender, le populaire logiciel 3D.

Le géant Nvidia répond à sa façon aux ambitions affirmées par ses compatriotes Facebook et autre Epic Games dans la course aux environnements virtuels immersifs. Autopromue comme le «métavers pour ingénieurs», sa plateforme appelée Omniverse drague désormais les quelque 3 millions d’adeptes de Blender, le logiciel libre d’animation graphique en 3D, et toute personne capable de créer des images 3D.

Nvidia définit le métavers comme un monde virtuel partagé, immersif et connecté. Les artistes peuvent y créer des scènes numériques uniques, les architectes de magnifiques bâtiments et les ingénieurs de nouveaux produits pour la maison. Ces créations – souvent appelées «jumeaux numériques» – peuvent ensuite être introduites dans le monde physique, après avoir été perfectionnées dans le monde numérique. «Le mot à la mode préféré de tous est en ce moment le métavers. En réalité, le métavers existe déjà. Il n’a simplement pas été très bien connecté», a commenté Richard Kerris, vice-président de la plateforme de développement Omniverse chez Nvidia, dans une interview accordée à GamesBeat.

Un outil d’animation 3D

Nvidia revendique 50 000 téléchargements depuis la mise en ligne en décembre dernier de la version bêta de son espace de simulation et de collaboration Omniverse avec des sociétés comme Lockheed Martin, fabricant notamment de l’avion de combat F-35.

Quant à Blender, c’est un outil d’animation 3D open source bien connu de premier plan. La compatibilité de sa version 3.0 à venir avec la technologie de description universelle des scènes (USD) permettra aux artistes d’accéder aux pipelines de production Omniverse. L’USD open source de Pixar facilite la création et le partage simultané de scènes en 3D sur plusieurs applications logicielles. Apple, Pixar et Nvidia ont collaboré pour apporter des capacités physiques avancées à l’USD, et en adoptant des normes ouvertes pour fournir des flux de travail 3D à des milliards d’appareils.

Source : Lessentiel.lu

Cliquez pour commenter

LES + LUS DU MOIS