Deux minuscules capsules métalliques ont fait une entrée remarquée, mardi 23 novembre, dans la grande armoire de fer des Archives nationales, à Paris. Elles ont ainsi rejoint des documents parmi les plus précieux de l’histoire de France, comme le testament de Napoléon Ier ou la dernière lettre de Marie-Antoinette. À l’intérieur de ces capsules, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et celle des droits de la femme et de la citoyenne, rédigée en 1791 par Olympe de Gouges. Choisis pour leur portée symbolique, ces deux textes ont été encodés dans des molécules d’ADN.
Si elle n’est pas nouvelle, la technique de stockage sur ADN se perfectionne, grâce aux travaux de deux Français, Stéphane Lemaire, directeur de recherche au CNRS, et Pierre Crozet, maître de conférences à S…
Source : lepoint