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Technologies / Ils sauvent des faons grâce à des drones

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GARNICH – De jeunes faons se cachent actuellement dans les hautes herbes des pâturages. L’ASBL «Sauvons Bambi» s’est donné pour mission de les sauver.

L’ASBL «Sauvons Bambi Belgique» a fait des petits dans la commune de Garnich, à l’ouest du Grand-Duché. Depuis peu, Katty Leclere s’occupe de «Sauvons Bambi Luxembourg» et son activité s’intensifie à cette période de l’année où les mises à bas des biches se terminent peu à peu, alors que les activités de fauche vont reprendre de plus belle dans les champs de toute la région. Grâce à des drones équipés de caméras thermiques, «Sauvons Bambi» tente de préserver les jeunes faons nichés dans les hautes herbes.

«Depuis plusieurs jours, nous intervenons de manière quotidienne et de très bon matin», nous a indiqué Katty Leclere, Belge installée dans la commune de Garnich. «Depuis une année, j’intervenais dans le sud de la province belge du Luxembourg, mais mon activité s’étend désormais au Grand-Duché. Pas plus tard que ce matin, j’étais encore du côté d’Eischen et Attert, où nous avons pu sauver trois faons». Des jeunes cervidés qui risquaient d’être déchiquetés par des engins agricoles.

Un équipement onéreux

Et Katty Leclere ne fait pas semblant. «Notre activité ne s’improvise absolument pas», prévient-elle. «Pour piloter un drone avec une caméra thermique, il faut une licence et je suis également garde forestière de formation. En parlant de tout ça, j’espère que des bobos-écolos ne vont pas s’amuser à aller chercher des chevreuils dans les champs, n’importe comment avec un drone. Depuis 10 ans, j’effectuais déjà ce type de surveillance à cheval et je connais bien les cultivateurs qui font appel à mes services. On ne fait pas ça n’importe comment».

L’équipement indispensable aux activités de «Sauvons Bambi» n’est d’ailleurs pas à la portée de toutes les bourses. «Pour le drone et la caméra thermique, il faut compter 7 000 euros», souligne Katty Leclere. «Et pour vous donner une idée, nous couvrons des surfaces pouvant aller de 20 à 80 hectares. Une batterie à 115 euros (HTVA) tient environ 20 minutes et pour travailler plusieurs heures, j’ai donc un jeu de 6 batteries que je peux recharger via un transformateur dans mon véhicule». «Sauvons Bambi» devrait encore travailler de manière intensive lors des deux ou trois prochaines semaines.

 

Source : lessentiel.lu

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