La Numéro 2 de Facebook, Sheryl Sandberg, s’accrocherait à un optimisme à toute épreuve alors qu’elle-même connaît la crainte de se faire virer.
Sheryl Sandberg a été engagée comme directrice commerciale chez Facebook. Fort de son expérience chez Google, elle a assuré un rôle de «supervision adulte» auprès du jeune patron fondateur Mark Zuckerberg qu’elle venait épauler. Du côté privé, Sheryl Sandberg avait même attribué à Mark Zuckerberg le mérite de lui avoir sauvé la vie après le décès soudain en 2015 de Dave Goldberg, son mari d’alors. Elle avait déclaré que le cofondateur de Facebook et sa femme, Priscilla, étaient «la raison pour laquelle (elle) marche».
Mais la donne semble avoir beaucoup changé depuis, selon l’ouvrage qui vient de paraître sur Facebook. Il met en exergue la perte d’influence de Sheryl Sandberg et des dissensions au sein du couple dirigeant. «Pour ses amis et ses pairs, Mme Sandberg a essayé de se dissocier des positions de Zuckerberg, mais au sein de l’entreprise, elle a exécuté ses décisions», indique les auteurs.
La Numéro 2 aurait même eu peur de se faire virer à différentes occasions. Mais Sheryl Sandberg se garderait de partager ses états d’âme et surtout de les montrer. «Son désir de paraître parfaite l’empêche de se défendre», commentent des proches de Facebook.
Son attitude serait conforme au leitmotiv «Only Good News» («seulement des bonnes nouvelles», faut-il le préciser) inscrit à l’entrée de sa salle de conférences. C’est aussi comme ça que la perçoivent ses subordonnés, qui ne se hasarderaient pas à jouer les rabat-joie.