Nouvelle étape dans le développement de Tesla. Son directeur général, Elon Musk, vient d’annoncer sur Twitter qu’il travaille sur le troisième niveau du plan de la firme.
Musk a déclaré que les deux principaux sujets de cette troisième phrase concernent aussi bien l’environnement que l’intelligence artificielle.
Pour Elon Musk, le niveau 2 du plan directeur a été atteint
Comme à son habitude, Elon Musk utilise le réseau social au célèbre oiseau bleu pour gazouiller ses intentions. La dernière en date est de mettre sur pied la troisième étape du plan directeur de Tesla. Les deux principaux buts de Musk visent à travailler sur l’intelligence artificielle, ainsi qu’à « pousser les principales activités de Tesla jusqu’à une taille extrême, ce qui est nécessaire pour éloigner l’humanité des combustibles fossiles ».
Une feuille de route aux enjeux conséquents, surtout en regardant dans le rétroviseur. 2006 a marqué la première étape du plan directeur de Tesla rédigé par Musk, et en 2022, la firme est parvenue à se hisser à la première place du classement mondial des ventes de véhicules électriques .
Si peu de détails concernant cette troisième étape du plan directeur de Tesla sont connus, Electrek songe notamment à la capacité de production de l’entreprise. Celle-ci, en théorie, pourrait atteindre 20 millions de véhicules par an en 2030, près du double des capacités actuelles de Volkswagen ou Toyota. Mais, dans la pratique, les pénuries de semi-conducteurs comme de matières premières perdurant, cela pourrait être plus délicat que prévu. Musk souhaite également renforcer la collaboration entre Tesla et ses compagnies SpaceX ou encore The Boring Company.
Tesla, une décennie de progression
Depuis la première génération de Tesla Roadster (2008-2012), une sportive destinée à financer le développement de la Tesla Model S, davantage orientée vers le grand public, les réussites s’enchaînent. Les résultats satisfaisants ont permis à la firme de financer une voiture encore plus abordable, la Tesla Model 3 , et de s’engager dans une dynamique de réduction des émissions de CO2 dans le secteur du transport par la production d’électricité neutre en carbone.
Cela a permis la publication en 2016 de la deuxième phase du plan directeur de Tesla. Et, six ans plus tard, l’entreprise est parvenue à ses fins en commercialisant à grande échelle la Model 3, bien qu’elle connaisse davantage de difficultés avec SolarCity, une firme rachetée en 2018 et intégrée à Tesla Energy afin de produire de l’énergie solaire.
Le Cybertruck se fait toujours attendre
Plus encore, Tesla continue d’étendre ses parts sur différents segments du marché avec ses Model X et Model Y , jusqu’au camion Tesla Semi . Si son mode de transport urbain à haut niveau de densité reste encore à définir et que les difficultés rencontrées par son tunnel souterrain sous Los Angeles ne sont pas encore résolues, Tesla continue d’innover sur son principal cheval de bataille qu’est la conduite autonome.
Là encore, la firme fait face à des difficultés et plusieurs enquêtes se poursuivent notamment aux États-Unis pour son Full-Self Driving . Tesla n’a néanmoins pas abandonné son objectif de faire de ses technologies de conduite autonome, des moyens dix fois plus sécurisés que la conduite standard humaine. Tous les objectifs de la phase 2 ne sont donc pas encore accomplis, même si selon Electrek, Elon Musk souhaite que tout soit résolu d’ici la fin de l’année 2022.
Cela s’annonce néanmoins délicat pour les toits de panneaux solaires équipés de système de stockage d’énergie, de même que la possibilité de « gagner de l’argent lorsque vous n’utilisez pas votre voiture », deux des quatre objectifs de la phase 2. En tout cas, Musk planche officiellement sur la phase 3. Et, alors que le Cybetruck n’est toujours pas entré en production , que nous réserve-t-elle selon vous ?
Source : clubic