Le Collectif des gouvernements scolaires du département de Dakar a tenu une conférence de presse au siège du FRAPP pour exprimer son désarroi au sujet des grèves qui perdurent depuis bientôt 3 mois. Abdoulaye Bâ membre dudit collectif a tenu à clarifier la situation à laquelle ils sont confrontés depuis 2 mois 21 jours précisément.
« Nous envahissons les rues parce que nous sommes les principaux concernés par la grève. Nous ne sommes pas dans la rue par choix mais par obligation. Nous, jeunes de ce pays, nous avons un rêve commun: c’est de faire émerger notre terre mère car nous sommes convaincus que nulle ne le fera à notre place. Nous souhaitons tous faire de l’Afrique un continent debout, uni, prospère et indépendant; fort, puissant et redouté. Cependant, pour y arriver, nous avons l’obligation de passer par l’éducation. Malheureusement, nous sommes privés de cette éducation depuis plusieurs semaines. Nous ne faisons plus cours régulièrement depuis bientôt 3 mois. Nous avons déposé des demandes pour effectuer des marches pacifiques en vain. Nous avons fait sortir les élèves du privé pensant que cela allait faire réagir l’Etat mais rien » a-t-il déploré.
Profitant de cette occasion, les membres du collectif des gouvernements scolaires du département Dakar à travers Abdoulaye Gora Mbacké lancent un appel.
Ils souhaitent que « le programme soit réduit, que les examens soient repoussés, le respect du protocole d’accord du 30 avril 2018 signé entre les syndicats et gouvernement, que l’Etat donne des garanties sérieuses pour que le système éducatif sénégalais soit apaisé ». Ces élèves demandent également aux deux syndicats, CUSEMS et SAEMS de s’accorder pour trouver une issue heureuse à cette crise scolaire »
Et lancent par ailleurs, un cri du cœur au Président Macky Sall, pour que ce dernier réagisse et règle cette situation le « plus tôt possible » tout en présentant leurs excuses à l’endroit des établissements privées.
Pour finir, le collectif des gouvernements scolaires du département de Dakar annonce, ce jeudi 24 février 2022, la tenue d’une marche pacifique allant du rond-point Ngor au siège de l’UNESCO.