«C’est pas tout de suite, mais c’est peut-être», a répondu le ministre de la Santé français, interrogé par la chaîne sur le sujet de cette éventuelle vaccination des enfants et adolescents.
«C’est « pas tout de suite » parce que d’abord nous devons vacciner les adultes et qu’il nous reste encore un certain nombre de dizaines de millions de Français à vacciner», a-t-il détaillé. «Et ensuite c’est « peut-être » parce que des autorités sanitaires estiment que ça pourrait être nécessaire, au moins en descendant jusqu’à l’âge de 12 ans».
«Les premières études des laboratoires sur les vaccins ARN messager, Pfizer, Moderna, montrent que les vaccins sont sûrs et efficaces. Il nous faut encore des détails, une autorisation de l’agence européenne, une autorisation des autorités sanitaires françaises. Et ensuite nous pourrons l’envisager», a poursuivi M. Véran.«On va avoir moins de patients en réanimation»
«Encore une fois, je ne veux pas aller trop vite», a dit le ministre. «De toute façon ce n’est pas d’actualité parce que nous avons des adultes à vacciner en priorité».
«Nous l’anticipons bien sûr. Nous nous dotons des vaccins nécessaires (…), mais vous dire à quel endroit et à quelle date des enfants pourraient être vaccinés, si les vaccins étaient efficaces et sûrs, et si les autorités nous le disaient, là j’irais un petit peu trop loin», a affirmé M. Véran.
Il s’est dit optimiste sur l’effet de la vaccination des plus de 18 ans sur les chiffres d’hospitalisations. «Dans les deux à trois semaines qui viennent, on va libérer des lits en réa (…) Quoi qu’il arrive on va avoir moins de patients en réanimation», a-t-il projeté.
Source : lessentiel.lu