Alors que l’épidémie de Covid-19 gagne à nouveau du terrain en France, la Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé, vendredi 19 novembre, d’élargir le périmètre des populations éligibles à une dose de rappel de vaccin, en la proposant dès 40 ans, six mois après une primo-vaccination complète.
Les dernières études suggèrent en effet un bénéfice pour cette tranche d’âge, explique la HAS dans un communiqué, constatant que « la circulation actuelle du SARS-CoV-2 s’est à nouveau accélérée sur le territoire métropolitain depuis plusieurs semaines ».
La recommandation de la Haute autorité vaplus loin que les annonces d’Emmanuel Macron, le 9 novembre. Dans un discours de près d’une demi-heure, il avait déclaré que l’injection d’une dose de rappel – souvent une troisième dose de vaccin– serait nécessaire, à partir du 15 décembre, au prolongement du passe sanitaire des personnes âgées de plus de 65 ans. Une autre campagne de rappel, au début du mois de décembre, devait également viser les plus de 50 ans.
Interrogé en marge d’un déplacement dans le Nord sur la généralisation de la dose de rappel, le chef de l’Etat a répondu que l’exécutif attendait l’avis de la Haute autorité de santé pour pouvoir, « éclairé par la science », « organiser les choses de la manière la plus rapide, la plus efficace possible ». « On s’aperçoit qu’environ après six mois, le vaccin perd en efficacité et donc il faut à ce moment-là faire ce rappel comme on le fait chaque année pour la grippe », a affirmé Emmanuel Macron. « Je crois qu’on est tous à peu près éclairés pour dire que, pour les plus de 50 ans, c’est à peu près sûr qu’on en a besoin. Entre 40 et 50 ans, c’est la Haute autorité de santé qui va nous le dire », a-t-il ajouté.
Source : lemonde