La Société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire (SOGOCI) a procédé, mercredi 26 mai 2021, à Abengourou à l’installation de sa sous-section de l’Indénié, de l’Iffou et du Moronou, afin d’améliorer la qualité des soins et de lutter efficacement contre la mortalité maternelle.
Le point focal désigné, le docteur N’Zi Koua Edmond, Gynécologue et propriétaire d’une clinique privée à Abengourou a été investi et mis aussitôt en mission par le docteur Kassi Julien représentant le président de la SOGOCI serge Boni au cours d’une cérémonie en présence des autorités locales.
Sa mission consiste à élaborer avec son bureau, un plan d’action régional, de mobiliser les membres de la région, susciter de nouvelles adhésions et recouvrer les cotisations, renforcer les capacités des membres de sa section et d’aider surtout le bureau central à mettre en œuvre son plan d’action visant à améliorer les indicateurs en matière de santé de la reproduction. En Côte d’Ivoire les chiffres fournis par l’enquête démographique et de santé 2012 donnent 614 décès pour 100 000 naissances vivantes.
« C’est un gros défi qui nous est lancé et nous nous engageons à relever ce défi », a promis le point focal, indiquant toutefois que la bataille pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile ne peut être gagnée qu’avec l’adhésion de tous les gynécologues et sages-femmes de la sous-section nouvellement installée. La sous-section de l’Indénié de l’iffou et du Moronou fait partie des 11 sections implantées par la société savante dans les régions sanitaires de Côte d’Ivoire.
La Société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire regroupe environ 440 gynécologues et obstétriciens et 3 000 sages-femmes. Elle encourage la surveillance et le suivi de la grossesse, de la mère et du nouveau-né au cours du post-partum, la planification familiale, la prise en charge des cancers gynécologiques et mammaires. Elle promeut la formation médicale continue (FMC) des membres en matière de soins obstétricaux et néonataux d’urgence (SONU).
Depuis avril 2019, cette société savante est devenue partenaire technique du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle pour la mise en œuvre des politiques liées à la santé de la reproduction.
Source : AIP