Le directeur coordonnateur du Programme national de la santé mère-enfant, Tanoh Gnou, a procédé jeudi 02 juin 2022, à Abidjan, au lancement, d’un projet pour l’amélioration de la performance des politiques des droits de la santé sexuelle et reproductive (DSSR).
Cette activité avait pour but de marquer de façon officielle le démarrage des activités dudit projet, mobiliser tous les acteurs devant intervenir dans le cadre du projet pour une meilleure appropriation des activités à réaliser et de favoriser une visibilité du projet auprès du grand public, a-t-on appris.
La cérémonie s’est déroulée en présence du directeur AmplifyChange du Mali, Sorry Brahima, des points focaux des Organisations de la société civile (OSC) de la coalition pour la promotion de santé reproductive et de la planification familiale en Côte d’Ivoire et d’autres structures.
Ce projet vise deux objectifs principaux à savoir plaider et aider à améliorer la politique et la stratégie des DSSR sur les thèmes prioritaires d’Amplifychange au niveau régional et national dans les neuf pays du partenariat de Ouagadougou et faciliter le renforcement des capacités, l’engagement et la mise en réseau des OSC pour une meilleure mise en œuvre, le suivi et l’évaluation d’impact des politiques dans les pays concernés.
Le projet est intitulé “Activité d’amélioration de la performance des politiques et stratégies de DSSR en Afrique de l’Ouest et en Afrique australe”. Dans le cadre de sa mise en œuvre, il est prévu diverses activités entre autres, les initiatives d’engagements citoyen, la conception des projets conjoints, la mobilisation conjointe et la gestion efficiente et efficace des ressources en faveur des DSSR.
En Côte d’Ivoire comme les autre pays bénéficiaires de ce projet, les défis liés aux politiques et stratégies en matière des DSSR sont la signature et la ratification d’un certain nombre de traités importants sur les droits des femmes et les droits de l’Homme dont entre autres la convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (DEDEF) et le protocole de Maputo.
Mais de nombreuses difficultés empêchent de relever ces défis. Il s’agit notamment des difficultés liées au vote de la loi sur la santé reproductive et un manque de mécanisme de redevabilité au gouvernement pays avec des instruments pour suivre les progrès réalisés dans le pays afin d’atteindre les cibles DSSR, l’insuffisance d’initiatives de plaidoyer avec les acteurs nationaux pour promouvoir la DSSR pour tous.
Au cours de cette cérémonie, la représentante de la présidente de la Coalition de la société civile pour la promotion de la santé reproductive et de la planification familiale en Côte d’Ivoire, Kapé Irène, salué les partenaires de ce projet.
“Nous comptons sur votre collaboration et votre soutien à tous les niveaux pour créer cette synergie des efforts nationaux et régionaux de plaidoyer en faveur des DSSR, ensemble main dans la main, pour une Côte d’Ivoire ou chaque famille, individu et couple a libre accès à des service de planification familiale de qualité dans le respect des droits sexuels et reproductifs pour soutenir la croissance et le développement durable du pays”, a-t-elle indiqué.
Source: Planète School Mag/ AIP