Ce «certificat de santé pour les voyages internationaux» est une application pour smartphone qui affiche et authentifie les données sanitaires des passagers, comme leurs tests Covid (PCR et anticorps) ou leur statut vaccinal.
Pour l’instant, l’application n’est pas obligatoire et est réservée aux Chinois. Elle leur «offrira davantage de commodité» dans leurs voyages «au fur et à mesure que des accords de reconnaissance mutuelle des certificats de santé seront conclus entre la Chine et d’autres pays», selon l’agence de presse Chine nouvelle.
L’application vise à «promouvoir la relance économique mondiale et faciliter le passage des frontières», a indiqué le ministère des Affaires étrangères, sans préciser quels étaient les bénéfices concrets auxquels elle donne droit – ni si d’autres pays comptent la reconnaître.
Les États-Unis et le Royaume-Uni envisagent de lancer des systèmes similaires. Dans l’Union européenne, l’idée d’un «passeport vert» sera présenté par la Commission de Bruxelles, le 17 mars. À l’exception de foyers localisés, la Chine est largement débarrassée du Covid-19 depuis le printemps 2020, grâce à des confinements, des dépistages massifs, au port généralisé du masque et aux quarantaines imposées à l’entrée du pays.
Lancé lundi via un mini programme intégré à la populaire application WeChat, le nouveau passeport santé chinois pourra également être imprimé en version papier. Depuis fin mars 2020, la Chine n’autorise l’entrée sur son territoire qu’aux Chinois, ainsi qu’à un nombre limité d’étrangers. Elle a par ailleurs considérablement réduit ses vols internationaux.
Le lancement de ce passeport santé numérique laisse entrevoir la possibilité à moyen terme d’une généralisation aux étrangers de ce système, voire d’une levée partielle des restrictions de voyages à l’entrée ou à la sortie du territoire.
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