Les effets secondaires de la vaccination ont possiblement provoqué la mort de trois personnes au Luxembourg, a indiqué la ministre de la Santé Paulette Lenert lors d’un point presse aux côtés du Premier ministre Xavier Bettel, mercredi. Les personnes décédées sont une femme et deux hommes, âgés entre 75 et 94 ans. Une autopsie a notamment été demandée pour en savoir plus sur l’un de ces décès.
Les ministres sont toutefois restés prudents sur les troubles qui ont entraîné la mort et sur les vaccins incriminés, Paulette Lenert précisant tout de même qu’il y a eu un cas de thrombose mortel. Les caillots sanguins font partie des effets secondaires très rares résultant d’une injection du vaccin AstraZeneca. Au total, sept cas de thrombose ont été identifiés au Luxembourg.
Par souci de transparence, les autorités gouvernementales luxembourgeoises ont livré un point chiffré complet sur les effets secondaires. 1% des personnes vaccinées en ont connu. Pour 116 d’entre elles, cela a entrainé une incapacité temporaire de travail et 13 ont dû être hospitalisées. En plus des trois décès, trois autres personnes se sont trouvées pendant un certain temps entre la vie et la mort.
Malgré ces conséquences malheureuses, force est de constater que les drames résultants de la vaccination sont extrêmement rares, tout comme les effets secondaires dans leur ensemble. Les risques éventuels sont très largement inférieurs au bénéfice d’une vaccination de masse contre le Covid-19. Dans le détail, Moderna et AstraZeneca ont provoqué des effets indésirables dans 2 cas sur 1 000. Contrairement à une pensée répandue, c’est le vaccin de Pfizer/BioNtech qui en provoque le plus (10 cas sur 1 000).
«Dans la majorité des cas, ce n’est rien de grave. En tout cas, rien qui ne diffère des effets de vaccins contre d’autres pathologies», a rassuré Paulette Lenert. Xavier Bettel lui a ensuite emboîté le pas, rappelant que «les personnes décédées étaient âgées de plus de 75 ans». L’État «ne se dégagera pas» de sa responsabilité, au même titre que les géants pharmaceutiques. «Cela a été clairement défini, le producteur est responsable de ce qu’il fournit», a précisé Paulette Lenert.
Source : lessentiel.lu