Le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) et l’Hôpital Mère-Enfant (HME) ont procédé à la signature d’un protocole d’accord pour une meilleure prise en charge de la santé sexuelle reproductrice chez la femme, mardi 11 avril 2022, au sein de l’hôpital.
Ce partenariat est de renforcer et promouvoir l’accès à la santé de la reproduction par la prise en charge des survivantes des cas complexes de fistules obstétricales et de mutilations génitales de la femme en Côte d’Ivoire. Et cela, par l’appui technique et financier de l’UNFPA à HME dans le domaines de la formation des prestataires de santé en matière de réparation des fistules.
Il s’agira d’assurer une large couverture et d’éradiquer cette maladie avec une perspective durable par l’intégration d’une prise en charge de la fistule de façon routinière et l’intentionnalisassions de la réparation, aussi de la réinsertion sociale des femmes atteintes et guéries de cette pathologie, souligne-t-on.
Selon le représentant résident par intérim de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Alain Akpadji, son institution assurera l’identification des patientes dans la communautés, garantira les frais à la prise en charge hospitalière et au recrutement en ajout des experts autres que le personnel de l’HME.
Quant au directeur adjoint de l’HME, Daouda Kouyaté, le rôle de l’hôpital sera de mettre à disposition son personnel et son plateau technique, d’assurer la prise en charge complète des patientes en termes d’hébergement, en bilans médicaux pré, per et post-opératoires et participera à la formation tant théorique que pratique des autres médecins dans le cadre d’un transfert de compétences.
En Côte d’Ivoire, selon une étude réalisée en 2016, le taux de prévalence des fistules obstétricales est de 2,6%, soit 44 602 cas, a-t-on appris.
Source : AIP