Le manque de sommeil est courant de nos jours, notamment chez les étudiants et étudiantes : une étude de 2016 menée dans 26 pays montre que dans un contexte universitaire, plus de 85% d’entre eux dorment moins de huit heures par nuit et, parmi ceux-ci, environ 40% sont sous le seuil des six heures de sommeil par nuit. Pourtant, on sait depuis longtemps que le sommeil est essentiel au bon fonctionnement de notre organisme et en particulier de nos fonctions cérébrales liées à l’apprentissage et l’attention : être en manque de sommeil va affecter (négativement) la façon dont nous pouvons accomplir certaines tâches comme résoudre un problème de mathématiques, se concentrer en classe, accomplir une performance sportive ou même lire un article de Sciences et Avenir…
Réaliser toutes ces tâches implique un contrôle conscient : on ne peut (malheureusement) pas résoudre un problème de mathématiques sans concentrer volontairement ses ressources cognitives dessus. Mais il existe aussi des tâches que l’on qualifie d’automatiques, celles qui se déroulent sans que l’on ait besoin de particulièrement y penser, par exemple marcher. C’est justement sur cette tâche qu’ont décidé de se pencher des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’Université de São Paulo (USP) au Brésil : l’équipe a étudié la façon dont le manque de sommeil affecte notre façon de marcher.
Source : sciencesetavenir