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Santé publique / La Côte d’Ivoire prépare une nouvelle politique pharmaceutique

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La Côte d’Ivoire veut se doter d’une nouvelle politique pharmaceutique nationale. Le document avant-projet a été validé, le mardi 05 avril 2022, au cours d’un atelier, organisé à l’hôtel Pullman, à Abidjan-Plateau par les parties prenantes. Initiée par le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la couverture maladie universelle, la rencontre a réuni une trentaine de participants, issus de diverses structures du monde médical. Mais aussi de divers ministères et organismes internationaux (Unfpa, Oms, Unicef ; Onudi, Pam).

La cérémonie a été présidée par Dr. Assouan Marie Chantal, conseillère technique, représentant le ministre de la santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. Elle a souligné que l’analyse situationnelle du secteur pharmaceutique national, réalisée au cours de l’année 2021, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a montré un certain nombre d’insuffisances et de défis.

Notamment un faible niveau de maturité de l’ensemble des composantes de la politique pharmaceutique, la nécessité du développement du tissu pharmaceutique industriel, la nécessité d’assurer une pérennité aux financements des secteurs pharmaceutiques public et privé. Selon la représentante du ministre Pierre Dimba, en validant une nouvelle politique pharmaceutique nationale, le gouvernement s’engage à l’avènement d’un secteur pharmaceutique industrialisé, mature et performant pour un niveau élevé de protection de la santé et le bien-être des populations vivant en Côte d’Ivoire. « Le secteur pharmaceutique ivoirien sera ainsi, capable d’une contribution structurée et durable à la santé et au bien-être des populations, pour une Côte d’Ivoire solidaire ».

Alain Akpadji, représentant résident par intérim de l’Unfpa en Côte d’Ivoire, a pour sa part, indiqué que la question de l’accès et de la disponibilité des produits pharmaceutiques revêt un enjeu stratégique pour le système des Nations Unies. « A travers la validation de la Politique Pharmaceutique Nationale, le système des Nations unies veut contribuer à renforcer l’accès aux médicaments pour une distribution jusqu’au dernier kilomètre et avec l’aide des communautés », a-t-il déclaré.

Il a aussi salué la synergie d’actions entre le ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture maladie universelle, l’Unfpa et l’Oms qui, pour lui, est un excellent exemple de mutualisation et de synergie d’action pour une couverture du territoire ivoirien en produits pharmaceutiques de qualité. « Le médicament et autres dérivés constituent un pilier très important de tout système de santé, car au-delà des diagnostics posés avec exactitude, si nous n’avons pas de médicaments, nous ne pouvons sauver les malades.

Par conséquent, des médicaments sûrs, efficaces, disponibles et bien gérés sont indispensables à tout système de santé », a-t-il insisté. Précisant que la disponibilité des médicaments en qualité et en quantité nécessaire, contribue à améliorer substantiellement les soins des patients, notamment les femmes et les enfants.

« L’absence de produits pharmaceutiques représentent un réel danger pour la santé des populations et peut avoir une incidence sur le taux de morbidité et de mortalité maternelle, néonatale, infantile et juvénile, notamment en matière de décès maternels et d’accès à la planification familiale », a-t-il soutenu.

 

Source : fratmat

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