Le Premier ministre a mis en garde, mercredi, ceux qui seraient tentés de présenter un faux test négatif. Les sanctions pourraient être lourdes
«Ces règles, c’est un geste de solidarité», martèle le Premier ministre Xavier Bettel, lors de sa conférence de presse de ce mercredi. Le chef du gouvernement a averti ceux qui seraient tentés de tricher avec les mesures anti-Covid.
«On nous dit que des autotests sont gardés, qu’on dit aux gens que c’est inutile d’en faire», soupire Xavier Bettel. «Pour les tests PCR, il y a des PDF qui circulent qu’on peut falsifier», regrette-t-il. Il rappelle que les règles en vigueur servent à la «protection du consommateur, du citoyen et du restaurateur. Si la situation devait se détériorer de manière dramatique, on n’aurait rien gagné. Ces tests, c’est pour que la situation s’améliore».
«Sanctions sévères»
Un point de vue relayé par la ministre de la Santé. Avec les autotests à l’entrée des établissements, «nous voulons vraiment filtrer les personnes contagieuses», affirme Paulette Lenert. Pour Xavier Bettel, «si vous pensez qu’on n’a pas besoin de tests, qu’on ne doit rien respecter, qu’on peut apporter un ancien test, cela n’apporte rien de bon pour personne. Nous avons toujours des inconnues et ce serait dommage de devoir procéder à de nouvelles fermetures» si la situation se dégrade à nouveau.
En outre, «c’est un faux de présenter un document falsifié, c’est un faux si j’utilise quelque chose au nom d’un autre. Et là, il y aurait des sanctions sévères qui seraient appliquées et il faut faire très attention», insiste le chef du gouvernement. L’article 196 du code pénal prévoit de 5 à 10 ans de prison pour les faux en écritures. Un risque qui devrait être limité dès l’entrée en vigueur du CovidCheck qui sera, assure Paulette Lenert, «non falsifiable».
Source : Lessentiel.lu
