Plusieurs cas d’hépatite infantile d’origine inconnue, d’abord identifiée au Royaume-Uni, ont été détectés chez des enfants dans quatre autres pays d’Europe, a annoncé mardi le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC). Des cas supplémentaires ont en effet été répertoriés au Danemark, en Irlande, aux Pays-Bas et en Espagne, a indiqué l’agence européenne dans un communiqué. Neuf cas suspects ont en outre été identifiés chez des enfants de un à six ans dans l’Alabama, aux États-Unis.
Qu’en est-il au Luxembourg? Interrogé par L’essentiel, un porte-parole du ministère de la Santé indique qu’à ce jour, «aucun cas n’a été recensé au Grand-Duché. Nous sommes en relation étroite avec la Kannerklinik pour voir comment la situation évolue. C’est un problème très rare et il n’est pas certain que le Luxembourg sera touché. Quoi qu’il en soit, nous sommes également en contact avec les instances européennes, notamment le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC)».
Jusqu’à aujourd’hui, aucun décès n’a été signalé mais six enfants ont dû subir une transplantation du foie en Grande-Bretagne. «Les investigations en laboratoire des cas ont exclu des hépatites virales de type A, B, C, D et E dans tous les cas», a précisé l’ECDC. Les enquêteurs britanniques privilégient une cause infectieuse, en raison des caractéristiques cliniques et épidémiologiques des cas.
Ces hépatites aiguës, qui touchent principalement les enfants de moins de dix ans, peuvent se manifester par différents symptômes comme une urine foncée, un jaunissement des yeux et de la peau, une température élevée, des maux de ventre ou encore une fatigue anormale. Aucune preuve d’un lien avec le Covid-19 n’a pu être établie à ce jour.
Source : Lessentiel.lu