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Santé / Pierre Dimba, “apôtre” pour le bien-être sanitaire des populations

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Depuis sa prise de fonction le 12 avril 2021 en qualité de ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre N’gou Dimba se présente aujourd’hui comme l’un des métronomes de la mise en œuvre du programme du Président Alassane Ouattara dans le secteur sanitaire. En un an d’exercice, le manager endurci a su s’adapter aux défis sanitaires pour le bien-être des populations.

Le mardi 12 avril 2022 consacre l’an un de Pierre N’gou Dimba à la tête du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. Retiré des routes et ponts, le polyvalent ingénieur des travaux publics  se fait l’apôtre pour l’amélioration de  la qualité du système sanitaire. L’inauguration du Centre hospitalier régional (CHR) de San Pedro, d’Adzopé et de l’hôpital général de Méagui, la semaine dernière, sont les récentes touches apportées pour le bien-être des populations.

Quelques jours après sa prise fonction en avril 2021, Pierre Dimba se jette dans l’arène pour toucher de plus près les réalités sur le terrain. Il visite plusieurs centre de santé à Abidjan et à l’intérieur du pays, organise des rencontres d’échanges avec des acteurs  de la santé et procède à la remise de plusieurs ambulances et autres infrastructures sanitaires.

Au cours du premier trimestre de sa mission, le successeur d’Eugène Aka Aouélé, l’actuel président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), au nom du gouvernement, réceptionne plusieurs doses de vaccins et autres dons et procéder à la visite et à l’installation de nombreux édifices dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.

Depuis août 2021, il procède au côté du Premier ministre, Patrick Achi, au lancement et à l’inauguration de plusieurs centres spécialisés. Notamment, l’inauguration des services de néonatalogie et de gynéco-obstétrique du CHU de Yopougon relocalisés Wassakara et Béago, des salles multimédias et audiovisuelles de la plateforme e-learning pour l’opérationnalisation du plan national de développement sanitaire, du Centre de documentation et de l’information de l’OMS et bien d’autres.

L’on note également le lancement  des travaux de construction du pôle de Gynéco-Obstétrique et Pédiatrique du CHU de Cocody, du Centre national de radiothérapie et d’oncologie médicale de Grand-Bassam, de la délégation des tâches en santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale et infantile, l’ouverture deux Blocs Opératoire et d’un pavillon d’hospitalisation à la FSU de Blockhauss, du service Gynéco-Obstétrique du CHU de Treichville…

Dans le cadre de la réforme hospitalière, afin d’annihiler la spéculation autour des produits sanguins dont les coûts de cessions différaient d’une structure sanitaire à une autre, du public au privé, Pierre Dimba a obtenu l’uniformisation du coût de session de la poche de sang fixé à un prix unique de 3 000 FCFA aussi bien au public qu’au privé.

Pur produit de l’ENSTP

Né le 27 avril 1965 à Agboville, Pierre Dimba est Ingénieur génie civil de formation, diplômé de l’Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP) de Yamoussoukro, en 1990, avec en sus plusieurs formations post universitaire en management et gestion de projet

Il débute sa carrière en 1991 à la Direction et contrôle des grands travaux (DCGTX), actuel Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), en qualité de chargé d’études. En 1994, il est promu chef des projets urbains au département transport et télécommunications du BNETD et conduit le projet d’aménagement du quartier 8è tranche. Il a également participé en qualité d’expert urbain au sein de l’équipe de projets des “12 Travaux de l’Eléphant d’Afrique”.

En 1997, il intègre l’équipe de gestion du Projet d’appui à la conduite d’opérations municipales (PACOM), financé par la Banque mondiale, où il assure les fonctions de Coordonnateur du programme d’amélioration des quartiers sous-équipés (PAQSE).

M. Dimba participe à la mutation urbaine des villages d’Abobo-Baoulé (commune d’Abobo) et de grand-campement (commune de Koumassi) en les transformant en des cités modernes. Sa démarche participative qui implique l’ensemble des populations dans la formulation des besoins, la conception, la mise en œuvre et la gestion des équipements a contribué également à mobiliser et former des compétences au sein de ces communautés de base et initier des activités économiques à partir des ressources locales au profit des habitants de ces quartiers.

En 2003, en sa qualité de chef de la Mission d’appui à la conduite d’opérations municipales (MACOM), Pierre N’Gou Dimba coordonne la mise en œuvre de programmes majeurs, notamment le volet infrastructures du Projet de soutien à la décentralisation et l’aménagement du territoire (PSDAT/Union Européenne), le Programme de renforcement des capacités des acteurs locaux (BAD), le Programme d’appui à la coopération décentralisée (PNUD/UVICOCI), le  Projet d’inscription de la ville historique de Grand-Bassam au Patrimoine mondial de l’UNESCO (Unesco/Etat de Côte d’Ivoire/PNUD).

Il est le principal initiateur de l’Université des collectivités, plateforme d’échanges et de renforcement des capacités des acteurs  partie prenantes de la décentralisation et du développement local.

Sur la période 2008-2012, il coordonne la mise en œuvre du Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (PUIUR) financé à hauteur de 94 milliards FCFA par la Banque mondiale et touché cinq secteurs clés à savoir, eau potable, assainissement, déchets solides, voirie et contrats de ville, avec plus de cinq millions de bénéficiaires directs et induits. Ce projet est reconnu par l’institution financière très satisfaisant, à sa clôture.

De 2012 à 2017, Pierre N’Gou Dimba est le Coordonnateur du Projet de renaissance des infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI), cofinancé par l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque Mondiale à hauteur de 100 milliards FCFA. Le PRICI couvre six secteurs prioritaires notamment, la voirie urbaine, l’eau potable, assainissement et gestion des inondations, électricité et éclairage public, réhabilitation des bâtiments publics scolaires et sanitaires et est mis en œuvre dans sept capitales de districts du pays (Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, Abengourou, Korhogo, San-Pedro, Soubré).

Les réalisations et résultats du PRICI contribuent à donner une réponse rapide aux besoins prioritaires de reconstruction du pays, notamment dans le secteur des infrastructures urbaines et rurales, indispensables pour poser les bases d’une économie forte, créer des emplois et favoriser le progrès social.

L’un des porte-flambeau de la vision du Président Alassane Ouattara dans le secteur routier

D’août 2017 à avril 2021, Pierre N’Gou Dimba assure la lourde charge de directeur générale de l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE). Sa mission est de matérialiser la volonté du Président Alassane Ouattara de moderniser en profondeur l’ensemble du réseau routier national mis à mal par les graves crises militaro-politiques qui ont entravée la construction du pays depuis 1999.

L’ambition du président de la République qui venait d’entamer son deuxième mandat était de développer le secteur routier pour en faire le pilier de la Cote d’Ivoire moderne. Ce pays émergent dont la contribution de toutes les potentialités économiques régionales est fortement attendu.

Pierre Dimba, l’ingénieur des Travaux publiques (TP) sorti du moule de l’ENSTP de Yamoussoukro et fort de ses 27 années d’expériences professionnelles aiguillonnées au BNEDT et à la Banque Mondiale, est pleinement conscient des grandes attentes de son mandant. Pour se donner les moyens de réussir cette mission titanesque, il dévoile sa vision et son mode opératoire dès sa prise de fonction. Celle de faire de l’Agence de gestion des routes, une entreprise d’excellence qui assure la maitrise d’ouvrage déléguée selon les standards internationaux. Une entité qui compte au rang des entreprises nationales les plus performantes et qui donne confiance aux partenaires techniques et financiers.

Dans la perspective de l’émergence de la Cote d’Ivoire en 2020, annoncée par le gouvernement, le natif de la région de l’Agneby Tiassa se lance dans une politique managériale reformée de l’Ageroute. Il restructure l’Agence, décongestionne le siège d’Abidjan, crée des directions territoriales. Six au total pour déployer les prestations de l’Agence à l’ensemble du territoire national. Il valorise le cœur de métier, redonne confiance au personnel d’appui en lui donnant les moyens matériels, techniques et financiers nécessaires à la tâche afin de faire de l’Ageroute, le centre d’excellence, le partenaire de référence et le leader sous régional en matière de maitrise d’ouvrage déléguée.

Dans la foulée et pour mieux répondre aux besoins des parties intéressées que sont les usagers, les collaborateurs et les bailleurs, il s’engage et engage l’entreprise dont il a désormais la charge, à bâtir un système de management de la qualité conforme aux exigences de le norme ISO 9001 version 2015. Premier pari réussi, puisque deux ans plus tard au terme d’un long et difficile processus, l’Ageroute est certifiée en 2019 et conserve même son certificat après son passage victorieux de la première phase d’évaluation tenue en juin 2021.

La stratégie de Pierre Dimba qui a contribué à changer la conduite du système de management de l’Ageroute repose sur quatre grands axes que sont l’amélioration de la gouvernance, l’amélioration de la performance technique, l’amélioration de la performance financière et l’amélioration de la qualité des services de l’Ageroute. S’appuyant sur les ressources humaines “sa force première” et une fructueuse coopération avec l’ensemble des acteurs du secteur routier, les résultats de ce changement de gouvernance de l’Agence de gestion des routes créée depuis 2001 sont vite perceptibles.

Un peu plus de 1600 kilomètres de routes neuves portés par 26 projets en moyenne pour relier toutes les capitales régionales et départementales

De 2017 à 2020, des programmes d’entretien routier pour la mobilité rurale sont mis en œuvre du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, de grands travaux d’aménagement et de renforcement de routes sont initiés conduits, terminés, livrés et inaugurés au grand bonheur des usagers qui peuvent se familiariser à nouveau avec des routes neuves qui rendent les déplacements des personnes et le transport des produits agricoles plus confortables et à des couts bien plus bas. Ce sont au total, un peu plus de 1600 kilomètres de routes neuves portés par 26 projets en moyenne, des projets qui permettent de relier toutes les capitales régionales et départementales les unes aux autres.

Ces nouvelles routes changent complètement la cartographie routière de la Côte d’Ivoire ainsi que le visage des villes et villages traversés. A l’exemple de  la nouvelle route Bouaké- Ferkessédougou qui traverse les villes de Katiola, Niakara magnifiquement embellie. Le bitumage de l’axe Kong-Ferkessédougou, long de 121 kilomètres, l’aménagement et le bitumage de la route Odienné- Gbéléban – frontière Guinée (72 km),  l’aménagement et le bitumage de la route Boundiali – Odienné (135 km),  l’aménagement de la route Tiéningboué- Mankono (52 km)…avec bien d’autres projets en cours.

De projets similaires que l’on retrouve un peu partout dans le pays. Tels, la route Agboville-Rubino-Cechi (61 km), l’aménagement de la route Divo- Guitry-Côtière (76 km), l’aménagement de la route Bloléquin-Toulépleu-frontière du Liberia (76 km). En somme, Pierre N’gou Dimba met la Cote d’Ivoire toute entière en chantier avec le lancement de projets d’envergure dont les sections Yamoussoukro-Tiébissou et Tiébissoou-Bouaké dans le cadre du prolongement de l’Autoroute du Nord.

De nombreux ouvrages d’art réalisés à Abidjan et l’intérieur du pays

La réhabilitation du Pont Houphouët-Boigny, la construction de la première phase de l’Echangeur de l’Amitié Ivoiro- Japonaise, sont parmi les plus emblématiques œuvres d’art réalisées à Abidjan. D’autres ponts, ceux d’Aboisso, de bassawa, Noé, Bettié et bien d’autres encore ont « poussé » à l’intérieur du pays.

Dans la capitale économique, outre les travaux de voiries intensifs dans les différents quartiers, un programme spécial tenant compte du développement de la métropole a été lancé par le directeur général de l’Ageroute. Le Projet de transport urbain d’Abidjan (PMUA) en est une illustration.

Bien avant d’être porté à la tête du ministère de la Santé, il jette les bases de la construction du 4e  pont d’Abidjan, d’échangeurs, d’aménagement ou d’ouverture de nouvelles voies comme les sorties Est et Ouest d’Abidjan. Sans oublier la « Y 4 » ou l’autoroute de contournement d’Abidjan pour offrir plus de mobilité à la métropole. De même que le Projet d’aménagement et de valorisation de la Baie de Cocody avec la construction du pont de Cocody initié afin de relier la commune du Plateau à celle de Cocody sans avoir à emprunter le carrefour de l’Indénié. Tout un ensemble d’ouvrages qui vont permettre de décongestionner le trafic et accroitre agréablement la mobilité du trafic à ces endroits stratégiques de la ville d’Abidjan.

Tout comme Abidjan, la voirie de Yamoussoukro, la capitale politique, l’un des symboles du premier miracle ivoirien va bénéficier de la conception et de la mise en route d’un programme spécial de réhabilitation de voiries sous la houlette de M. Dimba. La première phase de ces travaux, longue de 42,6 kilomètres, lancée officiellement le 25 septembre 2019 par le président de la République, Alassane Ouattara, est inaugurée un an plus tard par le chef de l’Etat le 30 septembre 2020.

La politique de renforcement des voiries va toucher de grandes villes de l’intérieur à l’instar de Korhogo, Bouaflé, Katiola, San Pedro, Abengourou, Dabou, Sassandra, etc. Et ce, en vue de faire de ces capitales régionales, des pôles d’attraction et de développement économiques qui contribuent elles aussi à l’effort national en vue de l’Emergence.

L’un des artisans de la Côte d’Ivoire renaissante au plan économique ces 10 dernières années, au côté du président Alassane Ouattara,  Pierre N’gou Dimba a été distingué à plusieurs titres. Pour la seule année de 2019, il en a enregistrés sept. Le 13 novembre, il remporte le Prix de la Performance économique et financière des entreprises publiques non marchandes, doublé du super Prix de la Gouvernance décernés par le gouvernement.

En juin 2019 à Malabo en Guinée Equatoriale, en marge des Assemblées annuelles de la BAD, l’Ageroute s’est vue attribuer le trophée Babacar N’diaye du meilleur bâtisseur africain (Africa Road Builders). Une distinction motivée, selon les initiateurs, par le caractère impactant et l’envergure des grands travaux initiés par l’Ageroute en vue de transformer la Cote d’Ivoire. Abonné aux doublons, aux prix cités plus haut, il faudra ajouter celui du meilleur leader panafricain et du Grand Prix « Diamant Panafricain » décernés à N’gou Dimba pour son leadership à la tête de l’Ageroute. Des prix décernés lors de la cérémonie en novembre 2019 à Casablanca au Maroc par le Groupe Nova Afric.

Le 23 novembre 2019 à Paris, Pierre N’gou Dimba rafle encore en mode doublon, le Grand Prix du meilleur manager « AFRIC-INTER » du secteur des grands travaux et le grand Prix « AFRIC- INTER » des leaders décernés par la Chambre de Commerce africaine. En octobre 2018, le directeur général de l’Ageroute fait ses premiers pas en politique. Il remporte de haute lutte l’élection à la présidence de la Région de l’Agnéby -Tiassa.

Sa passion, sa contribution à la planification du développement de cette vaste région si riche de son capital humain et de ses potentialités économiques, le tout couronné par un esprit de gagneur vont lui valoir le Prix de la meilleure représentativité lors du premier salon des collectivités territoriales tenu en novembre 2019.

Source : AIP

 

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