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Santé / On a testé les centres de consultation Covid à Luxembourg

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Depuis l’automne dernier, le Luxembourg propose deux centres de consultation pour les personnes souffrant de symptômes du Covid, qu’elles soient ou non couvertes par la CNS. Depuis leur ouverture, les deux centres ont accueilli 11 508 personnes, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé. La semaine du 29 mars au 4 avril, 586 passages ont été comptabilisés, moins que les 661 de la semaine d’avant et que les 722 de la semaine d’avant, qui avait atteint un record dans ce domaine. Mais comment ces centres, installés au Kirchberg depuis le 27 octobre et à Esch-sur-Alzette depuis le 18 novembre, fonctionnent-ils? Par la force des choses, L’essentiel a testé celui du Kirchberg.

Notre journaliste souffrait d’une vilaine toux depuis trois ou quatre jours. Il se promenait dans le parc du Kirchberg quand il s’est dit qu’il serait peut-être utile de consulter, plutôt que de risquer de contaminer ses collègues dans l’open space. Arrivée au centre de consultation: 14h40, 20 minutes avant la fermeture. Sortie: un peu avant 15h. Peu d’autres patients étaient présents sur les lieux. D’après le ministère, le Centre du Kirchberg a accueilli en moyenne, la semaine du 28 mars, 41 patients par jour, loin du pic à 118 consultations le 2 novembre. Celui d’Esch-sur-Alzette tourne à 60 patients par jour et son pic date du lundi 29 mars, avec 87 visites

La première prise en charge s’est faite avant même l’entrée, en haut des quelques marches qui mènent au hall d’accueil. «Quels sont vos symptômes?», demande-t-on d’emblée. «Toux persistante… Un peu d’inquiétude, du coup». Première étape: se passer les mains au désinfectant et mettre un des masques chirurgicaux propres proposés à l’entrée. Puis on demande la carte d’assuré social et on confirme les coordonnées.

Une infirmière prend le relais dans la foulée et nous emmène dans une première salle de consultation improvisée dans une ancienne pièce de la bibliothèque sur les murs de laquelle une généalogie de la famille grand-ducale est affichée. Quelques questions sur les symptômes, l’état de santé général. Pas d’hypertension, pas de maladie chronique… On vérifie la saturation en oxygène, qui est bonne.

L’infirmière nous conduit ensuite vers une autre pièce et passe le témoin à une docteure. Encore des questions sur les symptômes, une auscultation… En même temps, la praticienne remplit un document pour le prélèvement qui se fera dans une autre salle encore. Visiblement pas très inquiète des symptômes présentés, elle recommande toutefois une journée de télétravail en attendant le résultat du test. La médecin prévient quand même: «Ici, on fait les prélèvements par le nez».

Ce qui se confirme au bout du couloir, dans la dernière salle du parcours. Le laborantin vrille la narine pour faire le prélèvement. Désagréable, mais «c’est plus précis qu’un prélèvement dans la gorge», explique-t-il. En trois secondes, c’est fini. Reste encore à passer chez son collègue, qui propose deux prélèvements en plus. Un à réaliser soi-même dans la narine, sans enfoncer, en tournant quatre fois la tige dans le nez. C’est le test, facile, qui sera donné aux élèves des établissements scolaires, précise le laborantin. L’autre test consiste à cracher dans un petit récipient. «On les compare aux résultats obtenus par le test PCR nasal, pour voir la fiabilité des tests pour les enfants».

Après ça, il ne reste plus qu’à partir. Le tout aura pris un gros quart d’heure, en étant accompagné tout le long par des personnes impliquées, rassurantes et agréables. Le résultat du test (négatif) est arrivé moins de 20 heures plus tard par SMS et e-mail, et le surlendemain par voie postale. Les deux centres de consultation sont ouverts tous les jours, de 10h à 15h. Et les consultations sont gratuites.

Source : lessentiel.lu

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