C’est peut-être un tournant majeur pour le français MedinCell. Le laboratoire pharmaceutique israélien Teva a dévoilé, début novembre, lors d’un congrès de psychiatrie aux Etats-Unis, des résultats positifs de son étude pivot de phase III concernant son traitement contre la schizophrénie. Il s’agit de la dernière étape du processus d’évaluation clinique, avant une potentielle mise sur le marché de sa solution d’injection sous-cutanée à longue durée de rispéridone, développée en partenariat avec MedinCell.
De quoi donner des ailes à la biotech héraultaise (145 salariés), installée à Jacou, près de Montpellier, qui travaille depuis huit ans sur cette innovation. « Le dossier est en cours d’examen auprès de la Food and Drug Administration [FDA], l’agence américaine du médicament. S’il est approuvé, le médicament pourrait être commercialisé [dès 2022]. Ce sera notre premier produit sur le marché et l’occasion de nous faire changer de dimension », se réjouit Christophe Douat, président du directoire de MedinCell. Et l’ancien consultant du Boston Consulting Group d’ajouter : « Cela confirmera la puissance de notre technologie injectable à action prolongée, qui nous permet de développer un portefeuille de traitements réellement innovants. »
Source : lemonde