Les autotests Covid sont à l’essai dans les classes, comme ce jeudi à l’école Scheierhaff, à Soleuvre.
«Tu tournes cinq fois dans ton nez, tu mets six gouttes de produit sur l’écouvillon et tu attends quinze minutes, c’est facile, nous expliquait ce jeudi Malik, 10 ans, élève de l’école Scheierhaff à Soleuvre. C’est moins désagréable que le test qu’on te fait dans la gorge», apprécie le garçon.
La phase pilote des tests rapides antigéniques à l’école, débutée le 24 mars, se termine. Elle avait lieu dans six établissements. «Au Scheierhaff, nous avons 370 personnes concernées, dont 320 élèves, détaille Philippe Kloos de l’enseignement fondamental de la région de Sanem. La semaine dernière, les élèves, enseignants et éducateurs avaient déjà reçu un kit rapide pour emmener à la maison. Les parents nous ont envoyé une photo du résultat, ils ont bien joué le jeu».
«Aucune difficulté particulière»
«Dans les six établissements, on a eu une très bonne adhésion, 95% des personnes concernées ont donné leur accord et aucune difficulté particulière n’a été constatée», renchérit Gilles Dhamen, chargé du projet pour le ministère de l’Éducation nationale.
La phase pilote doit être analysée en vue de généraliser les autotests après les vacances de Pâques. «Le but est de permettre à toute la population scolaire de s’autotester une fois par semaine. Et on compte sur nos collègues du ministère de la Santé pour assurer notre approvisionnement en kits», conclut-il.
Source : Lessentiel.lu