Le processus de démoustication de la ville de Divo a pris fin, samedi 06 novembre 2021, avec la destruction physique et chimique des gîtes larvaires, à travers différents quartiers, afin d’éliminer les moustiques, vecteurs du paludisme.
Les agents de la société Ivoire phyto chimie (IPC), en charge de cette opération, ont sillonné durant six jours les sites de prolifération des moustiques, identifiés auparavant par les agents de santé communautaires. L’opération s’est déroulée en deux phases, dont la phase aquatique, qui consiste à détruire les gîtes de reproduction des moustiques, à savoir les réservoirs d’eaux usées, les basfonds, caniveaux, pneus usagés et autres, où se trouvent les larves de moustiques.
Le chef d’équipe de l’IPC, Dr Beugré Vianney, a précisé qu’après la phase aquatique suit la phase aérienne ou de fumigation. Celle-ci consiste à éliminer tous les moustiques adultes, à partir d’un produit insecticide, que les agents de l’IPC répandent dans l’air, à bord d’un véhicule équipé d’un dispositif d’épandage, où à pied avec un pulvérisateur.
Une partie de l’opération se déroule dans la journée et l’autre, celle de la fumigation, démarre en fin de journée, dès 17H00. Au cours de l’épandage, les populations ont été invitées à laisser les fenêtres des maisons ouvertes pour que les produits pénètrent mieux.
Le préfet de région, Kouakou Assoman, a présidé le lancement de cette phase de la démoustication, au cours d’une cérémonie de lancement, mercredi 03 novembre 2021, à sa résidence, au quartier Boudoukou de Divo, en présence de leaders communautaires de la ville. L’ambassadeur de la lutte contre le paludisme, Digbeu Cravate, artiste humoriste, a pis part au lancement de l’opération et a exhorté les populations à s’impliquer dans l’opération.
« Les flaques d’eau devant vos maisons, vous devez les enlever, il faut faire en sorte de ne pas donner de moyens aux moustiques de se multiplier dans votre zone. Ce sont ces contributions individuelles, ajoutées aux actions communautaires de grandes envergures, qui vont aider à lutter efficacement contre le paludisme », a conseillé Digbeu Cravate.
Après la ville de Divo, celle de Lakota et de Guitry vont bénéficier de cette opération visant à réduire fortement les cas de paludisme dans la région du Lôh-Djiboua, une zone endémique du paludisme, avec en 2020 un ratio de 724 cas de paludisme pour 1000 habitants. Au plan national ce ratio est de 422 cas pour 1000 habitants.
Source : AIP
