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Santé / Lutte contre le cancer du sein : Une coalition d’Ong voit le jour

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La Coalition des organisations de lutte contre le cancer en Côte d’Ivoire (Colcc-ci) veut contribuer à l’amélioration de la communication autour de cette pathologie.
Fédérer les associations actives dans la lutte contre le cancer du sein en Côte d’Ivoire pour booster les actions de terrain. C’est le but poursuivi par la Coalition des organisations de lutte contre le cancer en Côte d’Ivoire (Colcc-ci). La présentation de cette organisation nouvelle a été officiellement faite le 9 octobre 2020, au Plateau.
C’était lors du lancement d’« Octobre rose 2020 ». Il s’agit d’un programme d’activités de lutte contre le cancer du sein organisé conjointement par le groupe pharmaceutique Astra Zeneca et le Programme national de lutte contre le cancer (Pnlc).

« Notre objectif est de faire en sorte que le cancer cesse d’être une fatalité pour devenir une maladie évitable ou gérée dans la durée, par l’augmentation de l’espérance de vie des malades », a laissé entendre Fatou Fadika, présidente de la Colcc-ci. Qui a ajouté que la sensibilisation de proximité constitue l’une des stratégies majeures de cette coalition.

L’association qui entend démarrer ses activités dans les meilleurs délais compte dans son bureau, des noms emblématiques de la lutte contre le cancer du sein, à l’image la journaliste-écrivaine Agnès Kraidy.

Le Pr Innocent Adoubi, coordonnateur du Pnlc, a salué cette initiative. Il s’est réjoui de ce que la mise en commun des efforts amplifiera la sensibilisation de masse. Et contribuera à toucher les populations dans les zones rurales où, selon lui, 80% des femmes n’ont pas accès aux informations sur cette maladie. Il s’agit, a-t-il insisté, d’un axe important pour contrer l’ignorance qui constitue le premier facteur de développement du cancer du sein chez la femme.

« 90% des cas de cancer du sein peuvent être guéris si on diagnostique la maladie assez tôt. Avec un tel taux de chance de guérison, le cancer du sein ne devrait plus constituer un épouvantail pour les femmes. Mieux, l’on ne devrait plus permettre à cette pathologie d’emporter autant de vies comme c’est le cas notamment dans les pays pauvres », a-t-il soutenu.

Source : Fratmat

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