Bonoua, 23 janvier 2022, L’ONG FATEB (Farafina téré bola) qui signifie ” le soleil de l’Afrique s’est levé a lancé” un appel à protéger les malades mentaux et à leur accorder les soins appropriés, lors de la cérémonie d’inauguration de son premier centre d’accueil et de traitement des malades mentaux et de personnes souffrant d’autres pathologies à Samo dans la commune de Bonoua.
Selon le président de l’ONG, les malades mentaux ont également besoin d’attention et de soins appropriés. Il a lancé à toutes les bonnes volontés afin de soutenir cette action de bienfaisance et de l’aider à réaliser les 12 autres centres de traitements des malades mentaux qu’il envisage de construire en Côte d’Ivoire.
Pour le porte-parole de FATEB, Koudouss Abdoul Ouédraogo, l’ouverture de ce centre vient soutenir l’effort du Gouvernement ivoirien dans la prise en charge des malades mentaux en collaboration avec les hôpitaux publics. Selon lui la maladie mentale doit être regardée de très près car les crises que le pays a traversées ont créé des troubles psychiques.
Plus de 300 malades mentaux et plusieurs milliers de personnes souffrant de pathologies diverses ont recouvré la guérison avec les soins de FATEB dont les traitements sont fait essentiellement de médicaments fabriqués à partir de plantes médicinales.
Le directeur coordonnateur du programme national de promotion de la médecine traditionnelle, Dr Kroa Ehoulé, a encouragé FATEB pour la création de ce centre et pour avoir choisi de s’occuper de la santé mentale. Il a apprécié l’approche communautaire de M. Kamara et souligné que depuis 15 ans l’homme maitrise sa science. Il a félicité le président de l’ONG pour le respect des droits humains et la dignité et souligné la collaboration avec la médecine moderne.
Construit sur un terrain d’un ha offert par la royauté de Samo, le centre comprend 36 chambres, une salle d’attente, une pharmacie, une mosquée et une église qui sera construite sous peu.
L’ONG FATEB créée en 2011 a pour objectif de protéger, soigner ? guérir les malades mentaux et lutter contre la stigmatisation de ces malades.
Source : AIP