L’hypertension artérielle est le “facteur de risque le plus incriminé” dans le développement des maladies cardiovasculaires, a fait savoir lundi 17 mai 2021, à Abengourou, la présidente-fondatrice de la ligue ivoirienne contre l’hypertension artérielle (LICH) Dr Laubhouet Véronique à l’occasion de la célébration officielle de la 17e journée mondiale de l’hypertension artérielle autour du thème “tout savoir sur la tension artérielle et l’accident vasculaire cérébral (AVC)”.
“De nos jours l’hypertension artérielle (HA) est un fléau qui pose un sérieux problème de santé publique”, a poursuivi Dr Laubhouet, qui souligne que cette affection constitue “un véritable défi” pour les pouvoirs publics et les professionnels de santé dans tous les pays du monde.
Des complications liées à l’HA, les AVC, les insuffisances cardiaques et les insuffisances rénales ont un “impact socio-économique dramatique” sur la population, alors que la prise en charge de cette pathologie est souvent l’affaire des cardiologues qui sont en nombre restreint, ce qui favorise le retard de la prise en charge et la survenue des complications.
Selon l’OMS, un quart de la population mondiale est concernée par l’hypertension artérielle, qui est responsable de 9,4 millions de décès chaque année dans le monde. En Afrique, 40 % des adultes ne sont pas diagnostiqués. En Côte d’Ivoire, la prévalence de l’hypertension artérielle estimée à 22 % est passée à 38 % en 2017, selon la fondation de l’institut de cardiologie d’Abidjan.
Source : AIP
