Les sages-femmes souhaitent davantage d’investissements dans leur corporation pour améliorer leurs conditions de travail et réduire la mortalité maternelle et néonatale, a traduit la présidente de leur association (ASFI), Mme Yao née Diallo Awa, lundi 03 mai 2021, à Aboisso, à l’ouverture des journées scientifiques de l’ASFI.
Mme Yao traduisait, à travers ce plaidoyer, un voeu cher que les sages-femmes ivoiriennes ont exprimé à travers le thème de leurs journées scientifiques, “Les chiffres parlent d’eux-mêmes, investissez dans les sages-femmes”.
Selon elle, il faut investir pour améliorer leurs conditions de travail, relevant que les sages-femmes travaillent souvent loin des centres urbains et dans des conditions difficiles, dont le manque d’électricité, de routes entre autres. Cet investissement doit se faire également dans la formation de la sage-femme, afin qu’elle soit davantage efficace dans l’exercice de son métier
L’investissement dans le matériel de travail est indispensable pour réduire les évacuations, a ajouté la présidente de l’ASFI, non sans souligner que “tout décès d’une mère et d’un enfant lors d’un accouchement est à déplorer”.
Plusieurs communications meublent les journées scientifiques des sages-femmes, au nombre desquelles une conférence inaugurale sur le thème “sages-femmes dans les situations d’urgences en période de Covid-19”, de même que des communications sur “contribution des sages femmes dans l’atteinte des objectifs des directions de santé maternelle, néonatale et infantile” entre autres.
Ces journées scientifiques prennent fin mercredi 05 mai en présence du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, Dimba Pierre.
Placées sous le haut patronage du président du conseil économique, social, environnemental et culturel, Dr Aka Aouélé, ces journées scientifiques ont lieu à l’occasion de la journée internationale de la sage-femme célébrée le 05 mai.