La sous-directrice du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), chargée de la communication, Dr Bomin Bleu Thérèse, a exhorté les populations d’Adiopodoumé à assainir leur cadre de vie en détruisant tous les lieux de reproduction de moustiques pour éradiquer le paludisme dans leur village situé dans la commune de Yopougon, km 17 route de Dabou.
« Il faut assainir les bas fonds, dormir chaque jour sous la moustiquaire et il faut se rendre dans un centre de santé 24H après l’apparition de la fièvre. Quant à la femme enceinte, elle doit aller dès le premier mois à l’hôpital pour bénéficier de sa moustiquaire gratuitement. Et à partir du quatrième mois avoir ses comprimés pour le reste du temps de sa grossesse », a conseillé Dr Bleu.
Elle s’exprimait, lors d’une journée de sensibilisation à la lutte contre le paludisme, organisée vendredi 2 juillet 2021, dans le cadre de la célébration des 70 ans du Centre Suisse de Recherche Scientifique (CSRS).
Le secrétaire de la chefferie Tchagba du village, Djoké Alexis, pour sa part, a promis sensibiliser ses administrés et les engager à supprimer tous les nids de moustiques installés dans son village.
Quant au parasitologue, Dr Kigbafori Dieudonné Silué, par ailleurs chercheur associé au CSRS et chef de groupe de recherche Environnement et Santé, il a dénoncé le mauvais usage des moustiquaires imprégnées qui sont souvent utilisés par des populations comme des éponges de toilettes, des filets de pêches ou des filets pour le football.
« Les populations en cas de fièvre, on souvent tendance, à procéder à l’automédication qui n’est pas du tout bien pour leur santé, en ce sens que des médicaments peuvent créer des complications au niveau de la santé humaine. Des médicaments prohibés ne sont pas conseillés aux populations. Il faut plutôt se rendre à l’hôpital en cas de fièvre », a-t-il recommandé.
Source : AIP
