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Santé / Les difficultés du centre d’hémodialyse de Korhogo expliquées au Ministre Amadou Coulibaly

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Les responsables du Centre national de prévention et de traitement de l’insuffisance rénale (CNPTIR) de Korhogo ont expliqué, lundi 18 avril 2022, les difficultés du centre au ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Coulibaly Amadou, lors d’une visite dans ledit établissement.

Le médecin néphrologue, Diallo Oumou, responsable du centre, a relevé le déficit de personnel soignant, la défaillance d’outils de travail, le manque d’incinérateur, de matériel de soins intensifs et d’autonomie en fourniture d’eau. Créé en 2017 avec l’appui du défunt Premier ministre, Amadou Gon, le CNPTIR de Korhogo, le centre dispose de 30 postes de dialyse, une trentaine de personnel soignant.

Le ministre Coulibaly a félicité et encouragé le personnel du centre ainsi que les responsables du Centre hospitalier régional (CHR) de Korhogo pour le travail de qualité au profit des populations. Outre le soutien moral, celui-ci a aussi traduit sa générosité par l’offre séance tenante, d’un million FCFA et promis d’apporter un million chaque mois pendant trois mois, la caisse spéciale de solidarité mise en place pour les dialysés.

Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture maladie universelle, le Prof Soro Kountélé Gona, a affirmé la volonté de l’Etat d’améliorer les conditions de vie des malades du rein, un problème de santé publique à l’échelle mondiale et dont le traitement repose principalement sur la prévention, la dialyse et la transplantation. Il a insisté sur la nécessité d’élaborer une stratégie de sensibilisation préventive de la pathologie incluant la lutte contre l’automédication.

En 2021, 123 patients ont été dialysés avec 110 situations d’insuffisance rénale chronique et 13 cas aigus. Plus de 600 séances de dialyse y sont réalisées mensuellement. La principale cause détectée chez les malades hémodialysés chroniques est l’hypertension artérielle dans 70% des cas.

Selon le médecin néphrologue, le taux de mortalité liée à la maladie rénale est en baisse dans la région du Poro (16%) l’an dernier, contre 35,77% les années antérieures.

Source : AIP

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