Le Réseau des acteurs de santé et auxiliaires du privé de Côte d’Ivoire (RASACI) a entamé, mardi 17 août 2021, à Gagnoa, une session de renforcement des capacités d’une centaine de ses membres venus du district du Gôh-Djiboua.
La formation, a expliqué la présidente nationale du RASACI, Assué Akabla Marie Victorine, est d’apporter un peu plus à la connaissance des auxiliaires de santé et de rehausser les compétences des aides-soignants, des propriétaires de petites structures sanitaires privées, ainsi que des pratiquants, dont certains exercent depuis plus d’une dizaine d’années dans des spécialités diverses, au niveau des localités de Lakota, Divo, Gagnoa, Oumé et Bayota.
Elle a déploré le faible niveau de renforcement des capacités des agents de santé du secteur privé au point où l’ambition du RASACI, est aujourd’hui, essayer d’être au côté du secteur privé, en vue d’apporter un peu plus d’organisation.
Pour cette formation, le RASACI bénéficie de l’appui d’enseignants de l’INFAS, avec l’aide du département pédagogique de la formation continue, ainsi que de spécialistes de la faculté de médecine de l’Université Houphouët-Boigny.
Ces séances de renforcement de capacité qui commencent par le district du Gôh-Djiboua, concerneront l’ensemble du pays, vu qu’il s’agit, aux dires de la présidente nationale du réseau, d’initiative en vue d’«assainir le secteur privé.
« Un agent de santé non recyclé est un danger pour la population », a insisté le coordonnateur de la formation continue, Kouamé Tiémélé, enseignant à l’INFAS et consultant auprès du groupe d’hygiène et de sécurité sanitaire, un cabinet de formation bénéficiant d’une convention avec le RASACI,
Les modules portent sur la parasitologie et maladies parasitaires, les microbiologies, l’hématologie, les soins infirmiers et obstétricaux et post accouchement, l’éthique et la qualité en milieu hospitalier et les droits du patient.
L’atelier prend fin samedi 21 août, avec la remise d’attestations de formation.
Source : AIP
