Lundi, le gouvernement partageait une information relative aux suppressions de courses sur des lignes de bus. La raison? «Les répercussions du variant Omicron sur l’effectif du réseau RGTR». En clair, trop d’employés en quarantaine ou à l’isolement. Une conséquence entrevue depuis le début de l’année, une fois confirmée la contagiosité importante du nouveau variant du Covid-19.
Depuis plusieurs semaines, le nombre de résidents isolés ou en quarantaine ne fait que croître dans le pays, jusqu’à atteindre des records. D’après la dernière rétrospective du ministère de la Santé, 29 701 personnes se trouvaient à isolement en raison d’une infection au Covid-19 entre le 17 et le 23 janvier, et 14 999 en quarantaine pour cause de «cas contact», soit respectivement +31% et +71% par rapport à la semaine précédente. 44 700 personnes qui ne peuvent pas sortir de chez elle, cela représente un résident sur 14 au Grand-Duché. Et la dynamique pourrait se poursuivre, le pic des infections d’Omicron étant attendu pour la fin du mois, voire début février au Luxembourg.
Le gouvernement avait déjà tenté d’anticiper ce risque de désorganisation pour l’économie du pays en réduisant à six jours la durée d’isolement pour les vaccinés positifs, mais la vague Omicron déferle de manière intense, avec une moyenne de 1 500 à 3 000 tests positifs chaque jour. «Je crains qu’on n’ait plus de personnel en station-service, plus d’épiciers. Tous en isolement ou en quarantaine», avait anticipé le Dr Serge Meyer, directeur médical au CHEM, appelant les autorités à «réagir».
Source : lessentiel.lu