«C’est une réflexion qui est en cours, on se pose la question et on apportera la réponse prochainement», a déclaré mardi matin, le secrétaire d’État chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, sur Sud radio.
Actuellement les stations déjà ouvertes comme Tignes dans les Alpes, «sont dans le droit commun, c’est à dire que si vous allez dans un restaurant dans une station, on vous demandera votre pass sanitaire, si vous allez en boîte de nuit on vous demandera le pass sanitaire», selon le secrétaire d’État. «Pour les remontées mécaniques, à ce stade c’est sans le pass sanitaire», a-t-il dit mais «il faut ne pas l’exclure parce que le pass, c’est ce qui permet de rester ouvert quoi qu’il arrive».
«85% de la cible vaccinable est vaccinée»
Le secrétaire d’État a notamment évoqué le marché britannique «très important pour le ski français». Or, «on voit qu’en Grande-Bretagne, le taux d’incidence et le nombre de cas est très élevé, entre 40 000 et 50 000 cas par jour et en France, on voit une légère hausse du taux d’incidence», a-t-il précisé.
Le secrétaire d’État chargé du tourisme a aussi minimisé l’impact que la décision d’imposer le pass sanitaire aux remontées mécaniques pourrait avoir en rappelant qu’«aujourd’hui 85% de la cible vaccinable est vaccinée et la plupart des gens qui viennent en station prennent un TGV, ceux qui viennent de l’étranger prennent un avion, donc ils sont soumis de fait au pass sanitaire»
Source : lessentiel.lu