Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, en partenariat avec des organismes internationaux, a testé sa capacité de réaction face à des risques sanitaires selon le Règlement sanitaire international (RSI, 2005) recommandant la mise en place d’un dispositif d’alerte des autorités sanitaires en cas d’événement susceptible d’avoir un impact sur la santé publique.
Cette activité s’est déroulée lors d’un exercice de simulation, vendredi 10 décembre 2021 à Noé et à Aboisso.
L’annexe 1A du RSI 2005 stipule que tout point d’entrée est censé disposer de capacités minimales de surveillance, en continu et en urgence, pour faire face à des risques sanitaires pouvant se propager par les moyens de transport.
Aussi, cet exercice consistait-il à faire face à un scénario selon lequel un véhicule de transport en commun en provenance du Ghana décharge 20 passagers côté ghanéen. Pendant le passage côté ivoirien, l’un d’entre eux présente un syndrome hémorragique. Le poste sanitaire est immédiatement alerté par le service des douanes ivoiriennes.
Pour ce faire, des agents de santé installés à Noé, à la frontière avec le Ghana, établissent un contact par visioconférence avec ceux du Centre régional des opérations d’urgence de santé publique (CROUPS) à Aboisso et avec l’Institut national d’hygiène publique (INHP) à Abidjan, en vue de résoudre cette équation. Les participants ont durant plusieurs heures, répondu aux questions en rapport avec leur réaction face à un cas suspect.
Source : AIP
