Santé

Santé / Le gouvernement adopte une stratégie de lutte contre la fièvre hémorragique virale du lapin dans le Grand Abidjan

Publié

sur

Le gouvernement a adopté, mercredi 28 avril 2021, lors du Conseil des ministres, une stratégie de lutte contre la fièvre hémorragique virale du lapin, qui a causé,  à la date du 31 mars 2021, sur une population nationale estimée à 20 000 lapins, 6 315 morts rapportés par les éleveurs, pour un taux de mortalité de 72,95%.

Cette stratégie, d’un coût global de 170 millions de francs CFA, consiste à éradiquer la maladie essentiellement par l’abattage sanitaire d’urgence de tous les animaux sensibles dans les zones de foyers et de protection, le renforcement de la surveillance épidémiologique sur toute l’étendue de territoire national et la vaccination des reproducteurs.

Et les lapins concernées proviennent des élevages des communes de Port-Bouët, d’Anyama, de Bingerville, de Songon, d’Adzopé et de Yopougon, suite à des mortalités massives de lapins constatées, depuis le mois de janvier 2021.

Cette mesure est conforme au Code sanitaire de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) pour les animaux terrestres, a précisé le porte parole du gouvernement, le ministre Amadou Coulibaly.

A cet effet, une mission d’évaluation de l’étendue de l’infection dans le Grand Abidjan avait été conduite durant la période du 15 décembre 2020 au 19 février 2021 par une équipe conjointe de la Direction des services vétérinaires (DSV) et de l’Association nationale des cuniculteurs de Côte d’Ivoire, pour préparer la riposte contre l’épizootie et d’ appliquer des mesures de police sanitaire.

Depuis l’année 2016, notre pays connaît des menaces sanitaires récurrentes dues à des épizooties de fièvre hémorragique virale du lapin, selon le Laboratoire national d’appui au développement agricole (LANADA).

Ces mesures ont été rendues public, lors d’une communication en Conseil des ministres, relative à l’épizootie de fièvre hémorragique du lapin dans le Grand Abidjan, au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques, en liaison avec le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat.

Source : AIP

Cliquez pour commenter

LES + LUS DU MOIS