Yamoussoukro, Le cancer du col de l’utérus reste une pathologie ignorée par la plupart des femmes de Yamoussoukro, a affirmé mardi 15 mars 2022, la première responsable des sages-femmes du centre de santé urbain (CSU) de Dioulakro, Mme Kouassi Marthe, en marge de la journée dédiée à la célébration des droits des femmes.
« Beaucoup de femmes ne savent pas que cette maladie existe tandis que pour d’autres c’est un sujet tabou », a indiqué la sage-femme invitée par l’organisation Médecins du monde à animer une sensibilisation sur ce cancer, la planification familiale et les violences basées sur le genre à l’intention des femmes usagers de drogues pour marquer la Journée du 8 mars 2022 à Yamoussoukro.
Le CSU Dioulakro réfère tous les mois autour de trois à quatre cas suspects soit au CHR soit à l’hôpital catholique Saint Joseph Moscati, parce qu’au CSU, on ne fait pas la prise en charge.
La représentante de Médecins du monde, Erika Aka Ahou, a justifié le choix de la cible par le fait que les femmes qui consomment la drogue ont elles aussi des droits qu’elles doivent connaître et défendre.
« La femme a tendance à se taire quand elle est victime de violence surtout venant de son mari. Ces femmes parmi lesquelles on retrouve les travailleuses de sexe, celles qui ont élu domicile dans les fumoirs et une autre frange de femmes qui vivent dans des familles de classe moyenne, ont toutes tendance à se taire quand elles sont victimes de violence surtout venant de leur mari », a-t-elle signifié.
Source : abidjan.net