Cet officier, qui a notamment dirigé la mission de l’Otan en Irak en 2018/2019, avait quitté son poste de coordinateur de la distribution de vaccins en mai à la suite d’accusations d’agression sexuelle. Les faits, que Dany Fortin nie, remonteraient à 1988, quand il étudiait au Collège militaire royal du Canada, au Québec.
La juge Ann Marie McDonald n’a pas tranché l’affaire sur le fond, estimant que Dany Fortin aurait dû se tourner vers les instances militaires et non vers la Cour fédérale. Lui estime que son éviction en mai de son poste de vice-président de la logistique et des opérations à l’Agence canadienne de santé publique (ACSP) est un «calcul politique». Il assure que ni la présomption d’innocence, ni la chaîne de commandement militaire n’ont été respectées.
Source : lessentiel.lu