Une organisation dénommée “Bluemind Foundation” a organisé la première édition de la formation “Heal by hair” (guérir par la coiffure), du dimanche 4 au mercredi 6 avril 2022, à Azalaï hôtel Abidjan, un programme de courte formation pour 30 professionnelles de la coiffure, afin de faire d’elles des ambassadrices de la santé mentale du programme signature Heal by hair.
La première promotion d’ambassadrices Heal by hair se compose de propriétaires ou de gérantes de salons de coiffure issues des communes abidjanaises de Yopougon, Abobo et Cocody. Avec une moyenne d’âge de 35 ans et ayant au moins deux ans d’expérience professionnelle, les coiffeuses sélectionnées ont à cœur d’être mieux outillées, afin de contribuer à prendre soin de la santé mentale de leurs clientes.
Elles ont été sélectionnées parmi près de 250 candidatures de professionnelles et autodidactes par un jury composé des membres du conseil scientifique et du comité des parties prenantes de la Bluemind Foundation, selon sa présidente fondatrice, Marie-Alix de Putter.
Durant trois jours, les coiffeuses ambassadrices ont été formées aux bases de la santé mentale et aux premiers secours psychologiques. Une formation sur mesure, à la fois à titre personnalisé et collectif. Elles ont aussi bénéficié entre autres d’immersion théorique et historique, d’ateliers collectifs pratiques, de séances de bien-être et accompagnement psychologique, de coaching en leadership, de rencontres avec des personnalités inspirantes.
Les objectifs pédagogiques de la formation sont d’apporter aux coiffeuses ambassadrices une connaissance plus approfondie sur les troubles liés à la santé mentale, leur donner une méthode et des outils adaptés pour savoir observer et reconnaître les premières manifestations de troubles mentaux, ou l’aggravation de troubles existants, selon la psychiatre Dr Bissouma Anna.
La formation est dispensée par des expertes en santé mentale et en leadership. Ces psychiatres et expertes ivoiriennes, panafricaines et internationales se disent convaincues qu’un autre regard doit être porté sur la santé mentale et qu’avec une courte formation en premiers secours psychologiques, des intervenantes de premiers niveaux peuvent contribuer à avoir un impact durable sur le terrain.
Source : AIP