L’Afrique a réalisé les gains les plus importants en matière d’utilisation de contraceptifs au cours de la décennie 2010-2021, passant de 20 % de femmes en âge de procréer en 2010 à plus de 26 % aujourd’hui de femmes utilisant une méthode contraceptive, relève le nouveau rapport de données de FP2030 (planification familiale).
Le partenariat FP2020 a été lancé lors du sommet de Londres de 2012 sur la planification familiale. L’objectif de cette initiative, qui a duré huit ans, était de mettre à la disposition de 120 millions de femmes et de filles supplémentaires vivant dans les pays aux revenus les plus faibles du monde une méthode de contraception moderne et volontaire à l’horizon 2020.
Le programme de mesure du FP2020 vise à transformer le domaine de la mesure en matière de planification familiale et à établir un système de suivi des progrès vers les objectifs nationaux et le but du partenariat FP2020.
Selon ce rapport, dont une copie a été transmise à l’AIP, en 2021, 357 millions de femmes et de filles dans les pays à revenu faible et intermédiaire inférieur utilisaient une méthode moderne de contraception. Entre juillet 2020 et juillet 2021, l’utilisation de contraceptifs a évité 135 millions de grossesses non désirées, 28 millions d’avortements à risque et 140 000 décès maternels.
L’Amérique latine et les Caraïbes ont le taux le plus élevé d’utilisation de contraceptifs modernes par rapport à l’Afrique et à l’Asie, avec plus de 50 % des femmes en âge de procréer utilisant une contraception moderne. L’Asie compte la plus grande population d’utilisateurs de contraceptifs modernes au monde.
En 2020, 1,40 milliard de dollars de financement bilatéral ont été consacré à la planification familiale soit une baisse de plus de 100 millions de dollars par rapport à 2019, ce qui représente la première réduction du financement bilatéral total depuis 2016.
Le programme FP2030 s’efforce de créer un avenir où toutes les femmes et les adolescentes du monde entier auront la liberté et la capacité de mener des vies saines, de prendre leurs propres décisions éclairées sur l’utilisation des moyens de contraception modernes et sur la question de savoir si elles veulent avoir des enfants, quand en avoir, et participer au développement de la société sur un pied d’égalité.
Source : alome