Lors de la première session trimestrielle du Conseil d’administration (CA) de l’année 2021 du Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le sida et la promotion de la santé en Côte d’Ivoire (Repmasci) tenue le jeudi 15 avril 2021 au siège de la Plateforme des réseaux de santé, situé aux Deux-plateaux Djibi, il est ressorti que la pandémie de la Covid-19 a lourdement freiné le plan d’actions 2020.
En effet, selon la présidente du CA, Bintou Sanogo, avec la récession économique mondiale et les restrictions sanitaires dues à la pandémie de la Covid-19, malgré leur bonne volonté, les structures de l’Etat ainsi que les partenaires au développement du domaine de la santé ont éprouvé beaucoup de difficultés à mobiliser les fonds qui devaient être repartis aux ONG.
Néanmoins, certaines activités ont pu être menées avec l’organisation de deux ateliers avec l’ONG américaine IPAS International, avec lequel le Repmasci a signé un partenariat pour un an sur les thèmes de la santé de la reproduction et les avortements médicalisés. Ces ateliers ont vu la participation de leaders religieux, coutumiers et la société civile et des spécialistes de la santé. Sans oublier le don d’un véhicule de type 4X4 par l’ONG Alliance International.
« Il y a eu la redynamisation des cellules et l’installation de points focaux de certains médias, mais ces activités n’ont pu se faire que dans cinq médias sur la vingtaine prévue en 2020. Aussi, nous ne baisserons pas les bras car nous utiliserons nos propres moyens et continuerons la recherche de partenariats », a relevé Mme Sanogo.
Au sortir de l’atelier, les membres du CA ont promis de continuer à mettre en œuvre le plan d’actions de 2020, à savoir, la suite de l’installation/redynamisation des cellules dans les médias, les activités/articles sur les avortements non sécurisés qui font près de 118 décès/an en Côte d’Ivoire, des sensibilisations contre la Covid-19, des actions communes et éclatées et une déclaration diffusée sur tous les médias afin de dénoncer le phénomène récurrent de viols et meurtres des petites filles et des femmes, mettre un accent particulier sur la solidarité et l’assistance entre les membres du réseau en cas de sinistre.
Source : AIP