«Ces vaccins, qui sont en quantité limitée, sauveront le plus de vies s’ils sont fournis aux personnes qui ont un risque important d’être atteints par une forme grave (du Covid) et n’ont pas encore été vaccinées», écrivent ces experts dans la revue médicale britannique The Lancet. «Les données actuelles (…) ne montrent pas le besoin de rappels de vaccin en population générale, chez laquelle l’efficacité contre les formes graves reste élevée», poursuit ce groupe d’experts internationaux, composé de spécialistes de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), de la FDA et de plusieurs organismes de recherche à travers le monde.
L’éventualité d’une dose de rappel (le plus souvent une troisième dose) pour toute la population fait l’objet de vifs débats. Des pays, comme la France, ont commencé à l’administrer à certaines catégories de population: les plus âgés (six mois après leur vaccination) et les personnes au système immunitaire affaibli. Pour la justifier, ces pays invoquent une baisse de l’efficacité des vaccins contre l’infection au variant Delta, déclin qui semble s’accentuer avec le temps.
Source : lessentiel.lu