La communauté internationale célèbre ce 11 février la journée internationale des malades. Cette année, la maladie qui est au centre de toutes les préoccupations est la Covid-19. Accorder du temps, être attentif à leurs besoins, soutenir les malades sont les principales raisons de la création de cette journée en 1992 par le Pape Jean-Paul II.
Le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes, est aussi dédié à la journée mondiale des malades. Initiée par le Pape Jean-Paul II, cette journée des malades est consacrée au soutien de celui qui vit dans la maladie au quotidien. La maladie qui est au centre de toutes les discutions à travers le monde est la Covid-19. Des millions de personnes sont atteintes à travers le monde, luttent sur des lits d’hôpital et près de 2 millions en sont mortes depuis 2020, date de l’apparition de la pandémie. Pour mieux comprendre cette notion de maladie, le Chef de service consultations externes de médecine générale au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL), Docteur Moussirou Soumbou nous édifie sur la question.
Selon le Dr. Moussirou Soumbou, «la maladie est une altération de l’état de santé d’un être vivant. Elle peut se manifester par des signes cliniques qu’on appelle les symptômes qu’on diagnostique soit à l’interrogatoire du patient soit après examen. La prise en charge d’un patient passe par l’accueil qui représente 50% du traitement, lorsque le patient a été bien accueilli, rassuré il se sent déjà bien».
Cette journée dédiée aux malades tombe à point nommé car des dispositions sont prises au niveau du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville de réduire le temps d’attente des malades, un meilleur suivi des patients depuis l’accueil jusqu’à la consultation. «Les maladies les plus fréquentes enregistrées sont les maladies infectieuses (grippe, paludisme, tuberculose, infection urinaire…), sans oublier le Corona qui s’est imposé dans notre quotidien, car le 2ème cas de Covid-19 au Gabon avait été détecté ici dans nos services», a-t-elle fait savoir.
Monsieur Mba Ondo Claude-Billy, n’est pas un malade, mais plutôt parent d’un enfant malade. Venu présenter les résultats d’examens de son fils malade estime que la question de la maladie englobe plusieurs aspects. Notamment psychologique, «pour nous les parents nous sommes stressés à l’idée d’avoir un enfant malade. Le temps que nous mettons pour venir à l’hôpital, nous qui travaillons c’est compliqué. L’aspect financier aussi constitue un véritable problème, car la maladie a un coût. Grâce à la CNAMGS nous avons des réductions qui nous aident énormément et je félicite cette initiative. Le seul bémol reste l’accueil au niveau des services CNAMGS qui restent à revoir».
La pandémie actuelle a mis en lumière beaucoup d’insuffisances des systèmes de santé et de carences dans l’assistance aux plus vulnérables. Investir des ressources dans les soins et dans l’assistance des personnes malades est une priorité liée au principe selon lequel la santé est un bien commun primordial. L’accès aux soins est primordiale pour les personnes malades. Les agents de santé ont le devoir de travailler avec professionnalisme, abnégation, avoir le sens de la responsabilité afin d’aider, soigner, et réconforter les malades.
Source : alibreville