L’hypoglycémie réactionnelle se définit comme une baisse du taux de sucre dans le sang, possiblement liée à un trouble de sécrétion de l’insuline. Le pancréas sécréterait soudainement plus d’insuline, ce qui entraînerait une trop grande chute du taux de sucre sanguin. Encore actuellement, on ignore les causes et les facteurs de risque de l’hypoglycémie réactionnelle.
Les symptômes du l’hypoglycémie réactionnelle
Ce que l’on sait, cependant, c’est que cette baisse de sucre prive le cerveau de la quantité de sucre dont il a besoin pour fonctionner (le cerveau consomme obligatoirement 6 g de sucre à l’heure). Si le taux de sucre dans le sang devient trop bas, le cerveau déclenche une réaction « adrénergique » et on peut ressentir différents symptômes :
Faiblesse, tremblements, sueurs, palpitations, nervosité, agressivité, chaleurs et transpiration, vision embrouillée, difficulté à se concentrer ou étourdissements.
Si le taux de sucre dans le sang devient trop bas, le cerveau déclenche une réaction « adrénergique » et on peut ressentir différents symptômes
Ces symptômes apparaissent de 3 à 4 heures après les repas et sont plus fréquents en matinée. La « crise » dure de 10 à 30 minutes et est écourtée si la personne avale une bouchée riche en sucre. Mentionnons aussi que plus de femmes que d’hommes souffrent d’hypoglycémie.
Pour en arriver à un diagnostic, il faut, en plus d’avoir les symptômes mentionnés précédemment, que ces symptômes diminuent par la prise de sucre dit rapide, comme un jus, des pastilles de glucose, etc. Et, finalement, il faut avoir mesuré un taux de sucre abaissé dans le sang (glycémie) au moment où l’on a ces symptômes.
Les recommandations contre l’hypoglycémie réactionnelle
Avant de poser un tel « diagnostic », il est important de consulter son médecin pour qu’il élimine avec vous d’autres diagnostics susceptibles de donner les mêmes genres de symptômes. Une fois que le diagnostic d’hypoglycémie réactionnelle est posé, même si ce n’est pas une maladie grave, il faut prendre le temps de revoir ses habitudes de vie et les corriger s’il y a lieu.
Il semble il faut consommer 6 petits repas par jour au lieu de 3 gros repas assure un meilleur contrôle de la glycémie
Concernant l’alimentation, pour éviter que le taux de sucre ne s’élève trop rapidement et pour empêcher la surproduction d’insuline qui s’ensuit, les nutritionnistes recommandent d’éviter les sucres concentrés (sucre blanc ou brun, miel, chocolat, bonbons, boisson gazeuse, etc.) et de choisir des sucres dits complexes, comme le pain, les céréales et les fibres.
Il semble il faut consommer 6 petits repas par jour au lieu de 3 gros repas assure un meilleur contrôle de la glycémie : 3 petits repas et 3 collations durant la journée. Les collations doivent contenir des fibres et des protéines pour calmer le pancréas un peu hyperactif.
Par ailleurs, La place de l’activité physique dans un meilleur contrôle de la glycémie. Plus vous êtes actifs de façon régulière et à une intensité modérée, plus votre tolérance au glucose sera améliorée.
C’est pourquoi il est important de rencontrer un kinésiologue. Ce dernier est très compétent pour choisir avec vous les activités susceptibles de vous aider et surtout pour vous conseiller sur la façon de les pratiquer.
Source : linfodrome