En principe c’est depuis le mardi 22 septembre 2020 que médecins contractuels, aide-soignant, filles et garçons de salle devraient observer un arrêt de travail de cinq jours.
Après avoir accordé environ une semaine de répit aux autorités, c’est finalement ce jour qu’ils ont mis a exécution leur menace.
Comme constaté sur place ce lundi par KOACI, dans plusieurs centres de santé, médecins contractuels, IDE contractuels, aide-soignant contractuels, filles et garçons de salle, brancardiers, ambulanciers, auxiliaires en pharmacie, caissiers, administratifs, etc. membres du SYNADES, du SYNAMCI et du SYNACS-CI refusent de travailler.
Et sont regroupés pancartes à la main réclamant le paiement de leur prime lié à la pandémie de la COVID-19 qui aurait été détournée.
Ils ont cessé toutes activités dans les services administratifs et sociaux des structures sanitaires (CHU, CHR, FSU, HG, ICA, CNTS, SAMU, PMI, IRF d’Adzopé), comme rapporté par ailleurs à KOACI.
Des grévistes rencontrés au CHU de Treichville soutiennent qu’aucun service minimum n’est observé.
Il faut rappeler que, dans les revendications des syndicats, ils dénoncent les dysfonctionnements du Comité de Dialogue Social du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, le non paiement de primes aux Agents de santé et autres des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire mis à la disposition du MSHP de la prime COVID-19, l’injustice notoire faite aux Contractuels de la santé, aux Agents de Santé des Collectivités Territoriales et aux Agents Contractuels payés sous ressources propres du MSHP dans la répartition des primes COVID-19.
Ils déplorent les nombreux abus de tous genres, injustices, intimidations dont sont victimes les agents contractuels de la santé.
Même s’ils ont entamé un arrêt de travail ce jour, les syndicats initiateurs du mouvement disent privilégier le dialogue sociale avec les autorités compétentes en vue de trouver rapidement une issue heureuse à la crise et préviennent qu’ils suspendront, le présent mot d’ordre de grève en Assemblée Générale, dès satisfaction par le Gouvernement, de leurs points de revendications.
Source : Koaci