Tribune. Lors de la crise sanitaire, afin que les nouveaux soins (tests, vaccination, télémédecine…) soient rapidement accessibles sans frais à toute la population, il a été décidé de les faire prendre en charge à 100 % par la seule Sécurité sociale. Par souci d’agilité, on a évité la complexité des deux étages de financement habituels, Sécu puis assurances complémentaires.
En même temps, la mise en place par le gouvernement du « 100 % santé » a permis à des centaines de milliers de Français d’accéder à des soins coûteux, notamment dentaires et auditifs, avec un reste à charge zéro. Cette réforme gouvernementale vient en réponse à l’échec patent des « réseaux de soins » des complémentaires, qui n’ont jamais réussi à permettre l’accès à ces soins pour les plus modestes, tout en réduisant fortement pour les utilisateurs de ces réseaux la liberté de choix de leurs opticiens, dentistes ou audioprothésistes.
Source : lemonde