Comment permettre aux femmes de s’exprimer afin de d’accéder à des responsabilités politiques, scientifiques et technologiques, mais aussi et surtout, impulser la dynamique de la promotion de l’entrepreneuriat et du genre en Côte d’Ivoire et en Afrique ?
C’est le sens de la première édition du Salon pour l’autonomisation et l’innovation féminine (Sapaif) qui se tient ,depuis le jeudi 19 et ce,jusqu’au 22 août 2021 , à Grand-Bassam.
Selon le commissaire général du Sapaif, Koblé Djé, l’initiative de l’évènement, qui a pour thème « Entreprenariat féminin : Impact de la Covid-19 sur le développement de l’économie locale », relève d’un constat général face à la lenteur du changement des conditions des femmes.
Pour lui, il n’est plus acceptable de vivre dans un monde où les filles et les femmes sont défavorisées, un monde où les opportunités d’emploi pour elles sont limitées, une société dans laquelle elles sont faiblement représentées dans les instances décisionnelles et un environnement où la menace de violences sexistes fait partie du quotidien.
« Négliger le droit des femmes, signifie sous-exploiter le potentiel de la moitié de la population. Notre salon vient à point nommé pour soutenir les actions du gouvernement en faveur de la femme parce qu’investir dans les femmes, c’est investir pour l’avenir des communautés », a-t-il expliqué.
Le conseiller technique au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, représentant son ministre, Awa Sylla, s’est félicitée de cette initiative qui, selon elle, est une illustration parfaite de ce que le gouvernement attend.
« Ce partenariat public-privé, c’est ce que les promoteurs viennent de démontrer à travers ce salon. Nous les félicitons parce qu’œuvrer à l’entreprenariat de la femme, c’est participer à la mise en œuvre de la vision politique du Président de la République, Alassane Ouattara, qui est d’accroître la confiance des femmes et des jeunes filles », a-t-elle déclaré.
Ajoutant que l’entreprenariat est une source de création de revenus, d’expression de leur talent et de leur savoir-faire. « Nous sommes totalement en phase avec ce projet. Surtout que le salon est composé de panels qui, nous l’espérons, trouveront des réponses aux problèmes posés à travers le thème choisi par les organisateurs », a conclu la représentante de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
Source : Fratmat.info