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Santé / Des résidentes victimes de règles douloureuses

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La vaccination contre le Covid-19 provoque-t-elle un dérèglement du cycle menstruel? La question n’est plus taboue, alors que de nombreux témoignages ont été partagés à travers le monde sur les réseaux sociaux. Règles douloureuses ou plus abondantes, retards, de nombreuses femmes ont fait part de ce qui s’apparente à des effets indésirables, sans que la corrélation ne puisse être effectivement confirmée.

Une enquête en ligne a été lancée par l’université de l’Illinois aux États-Unis, et un sondage mené par une marque de jouets pour adultes révèle qu’une répondante sur cinq a vu son cycle menstruel perturbé, suite à la vaccination. Rien de très scientifique, mais le sujet existe.

Au Luxembourg, «quelques cas de règles douloureuses ou abondantes ont été enregistrés par le service en pharmacovigilance au Luxembourg, sans aucun critère de gravité», indique le ministère de la Santé, qui tempère immédiatement: «Le lien de causalité avec les vaccins n’est pas clairement établi».

De son côté, l’Agence européenne des médicaments (EMA) maintient que les effets sur le cycle menstruel n’ont pas été notés durant les essais cliniques. Selon des gynécologues, l’impact du vaccin pourrait se matérialiser lors de la transmission du message chimique du cerveau aux ovaires. Réponse du système immunitaire, fièvre ou même stress lié à la vaccination, les effets indésirables peuvent s’expliquer de différentes manières. Toutefois, il s’agit de ne pas paniquer. Les professionnels assurent que ces perturbations hormonales sont temporaires et qu’il n’y a aucun risque pour la fertilité.

Depuis le début de la vaccination au Luxembourg, les femmes semblent plus concernées par les effets indésirables que les hommes avec 1 022 cas rapportés depuis le 1er janvier, contre 444 pour les hommes. «À noter qu’il s’agit de déclarations spontanées, donc d’une démarche volontaire de la part de la personne et/ou du professionnel de santé ayant constaté l’effet indésirable, et que cela ne reflète pas la fréquence réelle de survenue des effets indésirables», explique le ministère. Rappelons que la grande majorité sont des effets attendus et non graves.

Source : lessentiel.lu

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