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Santé / Des professionnels africains des médias planchent sur la communication gouvernementale sur la santé

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Une conférence internationale sur le thème « Journalisme de santé et communication gouvernementale sur la santé » s’est tenu à Dakar, au Sénégal, du 21 au 23 janvier 2022, a annoncé le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) sur son site web, mercredi 26 janvier 2022.

Cette rencontre qui a bénéficié de l’appui financier et technique de la Fondation Konrad Adenauer (KAS), basée en Afrique du Sud, a réuni des journalistes spécialistes de santé, des responsables de réseaux et associations de journalistes de santé  et des professionnels de la santé venus des quatre coins du continent. « Je salue la disponibilité et la forte mobilisation des journalistes venus de tous les recoins de d’Afrique pour honorer ce rendez-vous de réflexion », s’est réjoui le directeur de KAS Média Afrique, Christophe Plate.

Les deux journalistes choisis pour animer les panels, à savoir, l’Ivoirien Bamba Youssouf, président du REMAPSEN et Karim Namoano, coordonnateur de l’Association des journalistes et communicateurs scientifiques du Burkina Faso, ont exposé sur le thème “Journalisme de santé et communication gouvernementale sur la santé, quelles sont les différences ?”.

Pour eux, la communication gouvernementale n’a pas toujours privilégié les besoins des populations vulnérables en matière de communication, alors que tous les projets de santé sont à leur endroit. « Aussi, aux journalistes, nous exigeons plus de professionnalisme dans le traitement des sujets de santé pour palier à ce problème et plaider pour un journalisme de développement beaucoup plus au service des populations », a estimé M. Bamba, avant d’encourager ses confrères à aller vers la spécialisation pour être plus efficaces.

A sa suite, M. Namoano s’est focalisé sur l’importance de la formation des journalistes en matière de recherche sans oublier les défis liés à leur véritable indépendance dans l’exercice de leurs fonctions.

Au cours des échanges, un accent a été mis sur les difficultés d’accès à l’information, les “fake news”, les relations parfois conflictuelles entre journalistes de santé et responsables gouvernementaux chargés de la communication sur la santé, sans oublier l’intérêt et la pérennisation des associations et réseaux de journalistes de santé.

Source : AIP

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