Des élèves des établissements secondaires de Buyo (Sud-Ouest, région de la Nawa) ont été instruits sur les avortements sécurisés et l’utilisation des contraceptifs afin de réduire les interruptions volontaires de grossesses non autorisées qui sont sources de décès.
A l’initiative du comité de plaidoyer de la commission régionale des droits de l’homme (CRDH) de Soubré avec l’appui financier de l’International Project assistance service (IPAS), cette campagne de sensibilisation qui a eu lieu samedi 26 février 2022 au lycée de Buyo, rentre dans le cadre de la vulgarisation des textes de loi en faveur de l’accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive dans le respect des instruments internationaux et régionaux favorables aux droits de la femme à accéder à des services de santé sexuelle reproductive( SSR) de qualité et l’avortement sécurisé dans la Nawa.
Selon le président de la CRDH de Soubré, Yacouba Diomandé, l’avortement est strictement interdit en Côte d’Ivoire, mais, malheureusement “avorter est une pratique courante alors qu’elle nuit à la santé et peut porter atteinte à la vie de la femme”, a-t-il ajouté, non sans manquer de présenter les deux cas d’avortement sécurisés, notamment en cas de viols ou lorsque la grossesse est une menace pour la femme.
Il a présenté le protocole de Maputo qui prône un avortement médicalisé. Mais, en dépit de l’existence de ces mesures, il est souhaitable que les jeunes filles privilégient leur avenir en s’éloignant des rapports sexuels ou à recourir aux contraceptifs en cas d’activités sexuelles afin d’éviter les grossesses non désirées, a-t-il proposé.
Le président de la CRDH a annoncé que qu’un plaidoyer sera fait auprès des collectivités afin que les pilules contraceptives soient accessibles aux élèves en les rendant disponibles dans les centres de santé scolaire et universitaire de la région de la Nawa.
Source : aip
